Esparron

mercredi 30 juin 2010

Nous sommes enfin arrivés à Esparron-des-Pallières. J’ai nettement l’impression d’être au bout de quelque chose. Après le voyage en avion, nous avons fait 6 heures d’auto pour arriver ici. On dirait qu’après il n’y a rien. Quelle expédition! D’abord, Europcar nous a surclassés. Nous nous sommes retrouvés avec une citroen Picasso, une auto beaucoup trop grosse pour les petits villages que nous visitons. On n’en demandait pas tant. Et puis tous ces ronds-points autour desquels on tourne ont donné le mal des transports à Éléonore. Les rond-points et la fatigue l’ont rendue malade. À presque chaque rond-point on avait le droit à de petits vomitos. C’était moi la chanceuse qui gérait ça derrière. Et puis MA qui devait s’arrêter illico sur le bord des routes. Pas facile avec le gros truc qu’il conduit. Marguerite se bouchait les oreilles devant. À un moment, je nous suis imaginés sur une plage dans un tout inclus avec rien à visiter, rien à faire. Non, à vrai dire, j’ai imaginé les filles sur une plage à quelque part et MA et moi en amoureux, ici ;-)

Nous avons fini par arriver dans notre petit village perché. Regardez sur une carte, c’est près de Rians, juste à l’est. Il n’y a que 200 habitants et aucun commerce. Bonne chance si on manque de papier hygiénique. Vaut mieux avoir un plan B. Donc, une fois atteint le petit village, il fallait laisser l’auto dans un stationnement et transporter nos bagages à pied! De petites marches de pierres décorées de pots de fleurs mènent à l’appartement qui est lui-même situé au fond d’une cours. Ouf!!! Et il fallait faire le souper en plus! Après avoir nettoyé des dégâts de Marguerite (ben oui, pourquoi pas? on était plein d’énergie), j’ai douché Éléonore, l’ai mise en pyjama et l’ai enveloppée dans sa doudou. Elle s’est vite endormie sur le canapé.

Comme d’habitude quand on arrive dans un nouvel endroit, on fait une petite sauce tomate et des pâtes et on ouvre une bouteille de vin (il faut toujours du basilic frais. J’en avais acheté un beau plant, mais on l’a perdu dans nos arrêts vomito). Et là, devant un repas, même sans basilic, on se sent mieux. Il faut juste créer un cocon.

Et nous sommes montés dormir. Sans nous faire prier Le soir, la fraîcheur tombe. Nous avons donc bien dormi et nous nous sommes levés en forme ce matin. MA est allé cherché le pain au camion du boulanger qui passe à 9h00 chaque matin, près de la croix de boix et de fer du village.

À certains moments au cours de la journée, je me suis demandée pourquoi on s’imposait ça. Après une nuit de sommeil, ces doutes ont disparu. Je suis persuadée que les filles doivent voir autre chose que leur chez-soi. Je veux à tout prix qu’elles soient confrontées à la différence, à l’inattendu. C’est ce qui mène à l’ouverture.

Je vous écris pendant que nous roulons vers Aix. Éléonore dort, MA conduit et Marguerite le guide avec la carte. Le soleil brille. Quand je lève la tête, je vois la montagne Ste-Victoire. Et puis des vignes. C’est pas laid ;-)

Et on souhaite un bel anniversaire à Monique! Et on souhaite aussi un bel anniversaire à Paul. Nous boirons un verre à votre santé.

Nous n’avons pas d’accès à Internet à Esparron. Alors nos textes seront décalés d’une journée.

Photos et film à venir.
lundi 28 juin 2010

Le jour J est enfin arrivé. Nous prenons l'avion ce soir à 20h50. D'ici là, je dois passer à travers toutes les listes que j'ai faites. Les filles sont un peu fébriles. Voici nos destinations, dans l'ordre:
Arrivée à Lyon
De là, nous prenons la voiture et nous nous rendons dans le petit village perché d'Esparron-les-Pallières, dans le Var.
Samedi le 3 juillet: départ vers la Toscane, dans le petit village Molazzana où nous serons pendant une semaine. Nous avons loué la maison que Johan et Mirjam ont déjà louée. C'est Pocaï, le maire du village, qui a de petites maisons à louer. Selon Johan, la vue que l'on a quand on est dans la piscine est à couper le souffle. Nous verrons s'il dit vrai. Ensuite, nous irons en Sardaigne, sur l'île de la Maddalena. On fonde beaucoup d'espoir en l'île de la Maddalena. On espère qu'après y être allée, Marguerite arrêtera de nous rebattre les oreilles avec Cuba. Enfin, on termine notre voyage à Rome, où on a loué un appartement qui appartient à un ami de Mercè, la dame chez qui on avait habité à Barcelone. Et puis c'est le retour à la maison. Il me semble que ça passera trop vite. À plus tard, on espère demain.
mardi 1 juin 2010

Nouvelle bannière qui annonce nos nouvelles destinations. À suivre le 29 juin prochain.