C'est bientôt fini

samedi 25 juillet 2009

Bouhouhou, c'est bientôt fini!!! Demain, à 9h30, nous quittons Barcelone pour nous rendre à l'aéroport. En fait, nous sommes en paix avec le départ. C'est contents et heureux que nous retournerons à notre quotidien.

Notre escapade à la mer a été une idée géniale! La dame où nous habitons nous a dit que la journée où nous sommes partis, la température est montée à 38,5 degrés à Barcelone, du jamais vu depuis 100 ans! Nous ne nous trompions donc pas quand on disait que la chaleur était insupportable. À 25 minutes de train de Barcelone, c'était le paradis: la mer à 4 mètres de notre balcon de chambre d'hôtel. Toutefois, la chambre elle-même ne gagnera pas de prix de design! Du brun et du blanc, un mini savon, des chambres qui n'ont pas été rénovées depuis au moins 20 ans. Mais c'était propre. Et puis n'oublions pas que nous sommes à 4 mètres de la mer.

Ce petit village compte 4 restos (dont 2 buvettes). Rien de plus. Pas de magasins, pas d'épicerie, rien. Le soir, nous avons soupé dans un de ces 4 restos, au bord de la mer, après avoir pris l'apéro dans un autre! C'était magique. Et le repas délicieux. Éléonore et moi nous nous souviendrons de la sole que nous avons mangée, MA de ses sardines à la plancha et Marguerite de son entrecôte sauce au poivre. Le tout au son du roulement des vagues.

Le lendemain, nous avons passé la journée à lézarder sur la plage: lézard, saut dans la mer, lézard, saut dans la mer, etc. Rien de plus. No brain. Les vagues étaient plus violentes qu'en France. On a bien rigolé à se jeter dans les vagues, mais faut quand même être prudent, car le courant est fort.

Ces deux jours feront partie de nos bons souvenirs. Pas d'asticotage entre les filles. La mer fait des miracles.

Aujourd'hui, dernière journée. Je suis allée visiter le musée Picasso avec Éléonore, et MA et Marguerite sont allés visiter une exposition d'effets spéciaux dans le cinéma espagnol fantastique. Le musée Picasso est certainement un incontournable. Le musée est établi dans 5 édifices du 13e au 15 siècle. Le bâtisse vaut à elle seule le détour. Les oeuvres qu'on y trouve couvrent la période de 1890 à 1967; elles ont été offertes par Picasso lui-même. Éléonore, qui n'aime pas les musées, y a trouvé son compte. L'expo permet de bien saisir l'évolution de l'artiste, et Éléonore a été intéressée par les différences entre les périodes artistiques. Après notre visite, nous sommes allées prendre une collation au café du musée du costume et du textile. La petite terrasse ombragée et tranquille nous a fait du bien.

Retour en métro, préparation des valises, plein de chupa chups chez le vendeur du parc, souper et puis dodo bientôt!

Merci de nous avoir suivis! On a hâte de tous vous revoir.

En route vers Garraf

jeudi 23 juillet 2009

Il fait trop chaud à Barcelone. Ce matin, je suis sortie avec Éléonore de 10h à 12h et nous avions du mal à respirer. Éléonore était rouge comme une tomate. Nous n'avons pas osé sortir de l'après-midi et avons décidé de mettre le cap à la mer jusqu'à demain fin de journée. Nous partons donc de ce pas prendre le train vers Garraf, un village près de la mer à 20 km de Barcelone. L'hôtel donne sur la plage. C'est la proprio qui nous l'a recommandé, ce n'est pas touristique. On vous donne des nouvelles demain.

Toujours plus haut, toujours plus chaud

mercredi 22 juillet 2009

Ce matin, le levé fut tôt: autour de 8h. Ouf, c'était difficile. Nous avons pris le métro jusqu'à la station Espanya, là où on devait prendre le train pour Montserrat. Nous n'avions encore jamais pris le métro à cette heure-là. C'est toute une expérience! Les gens qui rentrent dans le métro poussent pour entrer même s'il n'y a plus de place. Et ceux qui sont dans le wagon ne bougent pas d'un poil (c'est-à-dire qu'ils n'avancent pas vers le fond des wagons). Ce qui fait que les gens pris entre ces deux groupes sont serré comme dans un sandwich. C'était nous, ça. MA était bien appuyé contre une dame bien pourvue qui refusait de reculer d'un pas et qui se serrait bien fermement sur lui ;-) Éléonore était coincée parmi tout un tas de gens. Je tenais la main de Marguerite pour éviter qu'elle ne soit happée par Dieu sait qui ou quoi. Au secours!

Une fois à Espanya, c'était plus calme. On a acheté nos billets pour Montserrat. Le trajet dure environ une heure jusqu'à la gare de Montserrat. De la gare, on monte dans un funiculaire qui nous mène à l'abbaye (on aurait aussi pu prendre un téléphérique, mais l'idée d'être suspendue entre ciel et terre ne me plaisait pas. Et puis dans ce téléphérique,il n'y a pas de places assises). Le funiculaire sillonne donc la montagne jusqu'à presque son sommet. Une fois en haut, la vue est quasi spectaculaire. C'était une très bonne idée d'aller visiter ce site. Et puis la basilique est je crois la plus belle que j'ai vue. J'ai été très touchée par le lieu hors du commun. Nous avons assisté à une prière avec un seul moine qui chantait! Les moines étaient en vacances... à Ibiza! Nan, je ne sais pas où ils étaient, mais ils étaient en vacances. Comme on le sait tous, ils accumulent beaucoup de stress durant l'année... Pfff. Je ne les ai pas entendu chanter,j'étais déçue.

Qu'à cela ne tienne, nous avons arpenté ce site magnifique et ma peur des hauteurs a été mise à rude épreuve. Encore une fois, le soleil tapait fort, mais le vent des montagnes était bon. Vers 15h30, nous avons fait le chemin inverse. La chaleur m'a causé un mal de tête intense. Je me suis endormie sur l'épaule de MA sur le chemin du retour vers Barcelone. Dans le métro, la chaleur était suffocante, c'est comme s'il n'y avait pas d'air. Dans les wagons, c'est presque frigorifique. On passe d'une chaleur extrême à une chaleur insupportable. Nous sommes rentrés à la maison épuisés et étouffés. Il faisait 33 degrés. Après une sieste, nous sommes sortis souper dans Gracia. MA a choisi un petit resto palestinien ou tout était frais tranché. Le quartier est fort animé. Sur les places entourées de restos, les enfants vont à vélo ou jouent au soccer pendant que les parents mangent et boivent. C'est très très cool et relax. C'est drôle, car on commence à reconnaitre des gens du quartier qu'on croise au parc ou même dans le train!

Demain, journée relax. Les énergies sont à la baisse et MA doit rédiger un texte pour FS. Je vais partir avec Éléonore le matin. Les deux soeurs ont besoin de ne pas se voir le visage pour une couple d'heures. À ce stade-ci, presque à la veille du départ, on a tous besoin de notre air (peut-être moins MA, qui est le plus patient, le plus accommodant, le plus doux de nous 4. Ou bien c'est lui qui parvient le plus à se faire une bulle personnelle et elle est dure à crever sa bulle! Parfois, je le teste: les filles et moi arrêtons de le suivre, et ça prend un méchant bout de temps avant qu'il se rende compte qu'il marche seul, héhéhé. Je ris, mais c'est pas toujours drôle ;-

Voici les phrases prononcées le plus souvent au cours du voyage:
J'ai faim.
J'ai soif.
J'ai chaud.
No Catalan.
La cuenta (pour demander l'addition au resto). C'est Éléonore qui est chargée de faire cette demande.)
Avance, il y a du monde qui me pousse dans le dos. (pour ne pas dire qui poussent sur autre chose).
Arrête de marcher sur mes sandales!!! (Quand un adulte étranger a le culot de marcher sur mes talons de sandales, j'ai envie de lui arracher la tête. Ce privilège(de marcher sur mes talons de sandales) étant réservé aux sympathiques membres de ma famille).
Je veux un Chuppa chup (Saviez-vous que c'est Dali qui a créé leur logo?)
Je veux un Calippo.

Vendredi, nous irons à la plage à l'extérieur de Barcelone, je ne sais pas où encore.
mardi 21 juillet 2009

Notre journée a commencé tardivement, car MA devait rédiger un texte et que les filles se sont réveillées tard (au retour, elles sont mieux de dormir comme ça!). Nous avions convenu d'aller visiter les quartiers du mythique F. C. Barcelone. Nous n'étions pas les seuls à aller visiter les quartiers du Barça, cette équipe qui compte plus de 100 ans d'histoire et qui est l'opposante farouche du Real Madrid (cette opposition se manifeste même dans les allégeances politiques des partisans de ces deux équipes. Ceux du Real étant de droite et ceux du Barça, de gauche). Nous avons donc visité le stade et son arrière scène. C'était comme si on était allé visiter le Centre Bell. Les gens sont quasi déments. Ça pousse de partout, ça se fait photographier avec des personnages de cartons, ça achète des bols à chien à l'effigie du club. Complètement fou. C'est à voir quand même. Et toute cette passion pour ces champions est touchante.

Nous avons quitté le stade pour un soleil de plomb. Je pense que c'était vraiment la journée la plus chaude que nous avons eue. On avait du mal à respirer. Nous avons attrapé un autobus et descendu à un El Cortez (l'équivalent de nos La Baie). Vive l'air climatisé. Je n'en pouvais plus et comme Éléonore avait besoin de sandale, c'était le bon moment. Pas très culturelle comme visite, mais on moins on respire.

Juste comme on descendait de l'autobus, le téléphone a sonné. C'était l'employé de notre locateur du studio au coeur des prostituées. Tiens, on ne l'attendait plus celui-là. Il nous a annoncé que le proprio nous remboursait la caution! On lui a donné rendez-vous à notre métro à 18h. Il était là, à l'heure, pour la première fois. Il nous a donc remboursé les 230 euros que nous avions versé avant notre départ! En entrant, j'ai vite retouché la mauvaise critique que j'avais faite sur le site de location. En fait, je n'ai modifié que la fin, qui disait que la caution ne nous avait pas été remise. Le reste de la critique, je l'ai laissée, puisqu'elle est vraie. Bref, tout est bien qui finit bien.

Nous avons pris un verre sur une terrasse près de notre appart, avons rigolé et sommes entrés souper. Je suis par la suite ressortie jouer au parc avec Éléonore.

Demain, escapade à l'abbaye de Montserrat, à une heure de train de Barcelone. Il faudra nous lever tôt. J'aimerais aller écouter les moines chanter. Chaque jour, à 13h, ils chantent. Allez voir des images sur le web, le site de toute beauté. C'est à couper le souffle. C'est le couple rencontré à l'abrivado de Portiragnes qui nous a recommandé d'y aller.

Nous sommes à quelques jours de notre départ. Les filles s'ennuient de leur maison, de leur réalité. Je crois toutefois que nous allons tous retirer quelque chose de ce mois au loin. Les filles ont grandi, ont mûri il me semble.

Il est temps de rentrer je crois. Quand je pense aux gens qui partent 6 mois, 1 an, je leur lève mon chapeau!

Message perso: Bon anniversaire à François, le frère de MA.

Photos à venir demain, car MA s'est endormi pendant que j'écrivais...

O soleil soleil !

lundi 20 juillet 2009

Autre journée ensoleillée aujourd'hui. Le soleil ne finit pas de briller. En presque 30 jours, nous n'avons vu la pluie que 2 fois, moins de 5 minutes en tout. C'est difficile à croire, je sais!

Aujourd'hui, c'était une journée pour les filles. Nous sommes donc allés visiter l'aquarium de Barcelone, qui est situé dans le vieux port. C'était bien, mais il ne bat pas l'aquarium de Boston, que je lui préfère. En plus, celui de Barcelone est hyper cher. Je note qu'ici il n'y a pas de prix famille et que les prix d'entrée des enfants sont quand même assez élevés (En France, dans les institutions, c'est le contraire. Merci André Malraux.) Bref, peu importe le prix, les filles étaient contentes, et il y avait l'air climatisé! En sortant, les filles ont voulu essayer une espèce de manège dont la base est un trampoline. Elles sont allées rebondir dans ce truc pendant 5 minutes. Marguerite a dit que c'était son truc préféré du voyage. Pfff. Parfois, elle rate des occasions de se taire!

Nous avons gagné les Ramblas afin de trouver un endroit où manger. Par hasard, nous sommes tombés sur le resto dont nous avait parlé la dame chez qui nous avions loué à Portignes, Los Caracoles. Ce resto est une institution à Barcelone; il existe depuis 1835. Mademoiselle Bringer nous avait dit qu'on y mangeait une délicieuse paella. Nous y sommes entrés et on s'est vite retrouvé dans un autre univers. L'endroit est sombre, on est comme dans un demi sous-sol, les murs sont couverts de céramiques. Pour nous mener à notre place, le serveur nous fait traverser une série de salles et de couloirs. On passe même dans les cuisines qui ne sont en fait qu'une immense plaque de cuisson de laquelle s'échappe des flammes. Et quelle chaleur!!! Une fois assis, on nous apporte le menu. Nous avons choisi deux de leurs spécialités: poulet à la broche et paella de fruits de mer. Éléonore et moi avons pris une salade en entrée. Il faut des légumes quand même. Sans la salade, il n'y a que le demi-poulet et 25 frites. C'est triste, pas vrai? MA devrait vous parler de la paella, moi ça ne m'a pas renversé (et MA ne restera pas marqué, si j'en crois ce qu'il m'a dit). L'addition, elle, est renversante. En fait, le cadre est plus impressionnant que le contenu de l'assiette. Pour aller à la toilette, il faut aussi traverser différentes salles, monter des escaliers, autres salles et on rentre dans les plus belles et plus propres toilettes que j'ai vues en un mois! Et dans la salle principale, une grande table est mise, les murs sont lambrissés et des cuisses de jambon sont suspendues au plafond.

En sortant, nous avons marché jusqu'au marché La Boqueria. Ouf, quelle intensité dans un seul lieu! C'est plein de monde, plein de fruits, plein de saucissons, plein de jambon (que du jamon partout!), plein de couleurs, plein d'odeurs (les étals de poissons, c'est intense). Nous avons réussi à acheter des jus de fruits frais, mais faut être vites, car c'est stressant, et tout le monde veut des jus de fruits frais pressés! Ce n'est pas un endroit où faire ses courses tranquillement pour le repas du soir! Il y a plein de petits comptoirs sympas où on peut manger. Nous aurions dû dîner là. Trop tard.

Nous sommes sortis de cet endroit frénétique pour gagner une autre petite rue frénétique du Barri Gotic. Et là, nous avons perdu Éléonore 15 secondes. On s'est arrêté à un endroit et elle a continué de marcher!!!! J'ai cru m'évanouir, vomir et mourir (pas nécessairement dans l'ordre). Quand je l'ai vue courir vers moi l'air paniqué, je n'ai jamais été si soulagée. Je crois que mon cœur s'est arrêté et qu'il est par la suite descendu dans mes talons.

Nous sommes allés nous remettre de nos émotions dans un petit café et sommes rentrés à la maison.

Au programme demain: nous ne savons pas encore. Peut-être le stade du FC Barcelone ou la plage. Moi je veux voir le musée Picasso, mais je devrai y aller seule, car les filles ne veulent pas trop venir...

De la gargouille aux monokinis

dimanche 19 juillet 2009

Désolée, hier je n'ai rien écrit.

Je me suis endormie sur le canapé après avoir regardé un documentaire sur les gitans de Barcelone. Ils sont confinés dans le quartier de la Mina, près de l'autoroute qui mène vers la France. Les tensions sont grandes dans ce quartier, maintenant 'envahi par les étrangers', dixit les gitans. Ils dénoncent ces étrangers qui sont venus les envahir et qui menacent leur culture, selon eux. Les Espagnols s'en prennent aux gitans, les gitans s'en prennent aux étrangers, et les étrangers, eux, ils s'en prennent à qui?

Hier donc, nous sommes allés visiter le Barri Gotic, le quartier le plus ancien de Barcelone. On s'y promène dans un dédale de rues étroites. Nous sommes allés voir la Plaça Nova, deux tours cylindriques datant de l'époque romaine. À coté de ces deux tours, des gens ont leur appartement, et des vêtements sèchent sur de petites cordes. Si ce n'est pas côtoyer l'histoire, ça... C'est émouvant quand même. Nous sommes aussi allés admirer la cathédrale gothique, mais nous devrons y retourner pour voir l'intérieur. La file était trop longue pour attendre au soleil. À la suggestion de la dame chez qui nous habitons, nous sommes allés diner dans le café du musée Frederic Marès. Comme il faut connaitre pour tomber dessus, c'était plutôt tranquille. Et c'est mignon comme tout de manger sous les orangers.

Après le repas, nous avons mis le cap vers le port de Barcelone. L'ambiance est complètement autre. Pour un peu on se croirait dans celui de MTL, avec pas mal plus de voiliers qui y sont amarrés! Nous gagnons ainsi le quartier Port Veil. C'est le quartier qu'habitaient les pêcheurs. Quelques maisons basses y existent encore. Plusieurs personnes âgées semblent encore habiter ce quartier. Les pauvres, elles sont envahies chaque été par des jeunes touristes qui rejoignent la plage. Les rues y sont larges, plutôt tranquilles à cette heure de la journée. Les vêtements sèchent sur de petites cordes, les cages des oiseaux sont sorties dehors. Les petits cafés ouvrent leurs portes pour commencer leur soirée.

Nous finissons par atteindre la plage de Barcelone...

Ouf, on est loin de la plage tranquille de Portiragnes! C'est plein de monde! Et les monokinis de Portiragnes peuvent aller se rhabiller. Ici, c'est presque Ibiza! Mais regardons plutôt la mer. Toujours belle, toujours bleue. Et les vagues. Wow. Elles sont plus violentes que là où nous étions. Les gens s'y lancent et se font rejeter sur la plage. Nous nous étions assis sur la plage et une vague a roulé jusqu'à nous. On s'est ramassé avec un fond de culotte mouillé. Ça faisait rigoler Éléonore toute cette déferlante de vagues. Nous tenterons d'y retourner cette semaine dans l'espoir que ce soit plus tranquille.

Nous avons rejoint le métro Barceloneta et sommes entrés à la maison, où nous avons souper d'un riz aux légumes (Éléonore devait manger du riz). Soirée tranquille où nous avons regardé le reportage sur les gitans.

Aujourd'hui, MA a décrété que nous prenions ça relax. Nous avons laissé dormir Éléonore qui s'est levée à 11h30! Elle avait besoin de refaire le plein d'énergie.

Personne d'autre n'a été malade. Barcelone est vraiment une belle ville. Pas de regret de l'avoir choisie.

Monique, la photo du jour te fera un beau fond d'écran.


La suite de nos aventures

vendredi 17 juillet 2009

Je vous disais hier qu'Éléonore n'avait pris aucun tapas. Je ne vous avais pas dit que durant la journée elle n'avait pas terminé son calippo à la fraise. On se demandait pourquoi?

Cela aurait dû nous mettre la puce à l'oreille.

Que ceux qui n'aiment pas Rabelais s'abstiennent de lire ce post.

En effet, hier soir, elle n'allait pas très bien. À 2h du matin, un petit corps trop chaud est venu se coller près de moi. C'était Éléonore, fiévreuse. MA a fait des fouilles pour trouver un thermomètre. Il en a trouvé un qu'il voulait lui mettre dans la bouche. Euh... non. Je ne pense pas que tu lui mettras ce truc dans la bouche, ne sachant pas où il est passé avant! Toujours est-il que la température axillaire marquait 38,5. Allez hop, on lui donne des tylénols, qu'elle vomit 1 heure plus tard.

Elle est toute faible et chaude. Je la couche entre nous deux, lui mets une débarbouillette sur le front et la regarde ne pas dormir. Comme d'habitude, quand une des filles et malade, j'imagine le pire. J'écris à la propriétaire pour lui demander une adresse d'hôpital ou de médecin qui parle français ou anglais (merci encore une fois à ce super mini ordi que MA a eu la lumineuse idée d'acheter). Je localise aussi sur Internet une liste de médecins de Barcelone qui parlent français.

Nous nous levons tôt, car la femme de ménage doit arriver vers 9h30. Entre-temps, la proprio a répondu: l'hôpital pour enfants se trouve à 10 minutes. On se prépare et on part tous les 4. Marguerite et moi descendons les 4 étages à pied tandis que MA descends en ascenseur avec Éléonore. Très mauvaise idée. En sortant de l'ascenseur, Éléonore fait un petit rototo et vomit presque sur les pieds de deux locataires de l'immeuble qui attendent l'ascenseur. Ils nous parlent en calatan, pleins d'une commisération que nous ne comprenons pas.

Éléonore ne veut pas prendre de taxi, alors nous marchons vers l'hôpital. Une fois arrivés, elle fait un petit pépéto dans ses culottes!!! MA court aux toilettes pour la nettoyer. Il rince son legging, qu'il lui remet tout mouillé. Jette sa culotte. Ça fait pitié un brin.

Entre notre arrivé et la fin de la consultation avec le médecin, qui parlait français: 15 minutes. Vive le privé. Je sais, ça n'a aucun sens que je dise cela. Je devrais garder cette pensée pour moi. Pratiquement aucune attente dans cet hôpital de pointe dans lequel les filles remarquent les écrans plasma. 58 euros et nous ressortons avec un verdict de gastro. No calippo, no Chuppa Chups a dit le médecin. On arrête à l'épicerie acheter du riz et des carottes. Changement de régime.

MA entre à l'appart avec Éléonore, car il a un texte à écrire pour FS.

Je pars en autobus avec Marguerite pour aller nous promener sur la Rambla. On prend l'autobus vers la Plaça Catalunya. Vingt minutes plus tard, l'autobus nous ramène devant chez nous. C'est le truc le plus twit qui me soit arrivé. C'est digne de Dupont et Dupond. Qu'à cela ne tienne, on décide d'y aller en métro. Cette fois ça marche. Une fois sur la place, je vois bien que l'autobus n'y est jamais passé! Nous marchons sur la Rambla, avenue emblématique de Barcelone. Bof, Marguerite et moi ne sommes pas impressionnées: beaucoup de touristes, de boutiques made in China, etc. Notre bon coup est de nous être arrêtées prendre des tapas au Café de l'opera (désolée, je n'ai pas l'accent pour le o). On entre dans ce café et on se retrouve dans les années folles. Cet espace jure avec le reste de la Rambla, complètement xxie siècle et toc.

On marche ensuite vers la statue de Colomb, dans le port. Le vent est bon, l'air de la mer fait du bien. On rentre ensuite retrouver l'autre moitié de la famille. Éléonore va mieux.

On s'est assis sur notre mini balcon en buvant un verre et en regardant les enfants jouer dans le parc. On a trouvé un Borsao pas encore vendu au Québec.

Les paris sont maintenant ouverts: qui sera le prochain atteint de ce terrible mal qu'est la gastro?

Quiz dans l'esprit de ce qui nous arrive. SVP ne pas chercher la réponse dans Internet: Selon Gargantua, personnage rabelaisien, quel est le meilleur torchecul?


De Verdi à John Lennon

jeudi 16 juillet 2009

Les troupes étaient un peu fatiguées aujourd'hui. Marguerite s'est levée tard, MA devait écrire un texte pour FS, la journée a donc commencé vers 12h. J'étais quand même sortie vers 10h avec Éléonore pour acheter de quoi déjeuner. Il faisait bon, pas trop chaud. Mmm ça faisait du bien. Lorsque nous sommes ressortis à 12h, le soleil était à son zénith et il tapait fort. Nous nous sommes trainés à l'arrêt de l'autobus qui nous amènerait directement au parc Guell (pas capable de mettre les trémas sur le u), sur la rue Escorial, à deux pas de chez nous. Nous descendons juste devant le parc, dans un tout autre univers. Barcelone me fait penser à une courtepointe. Tous ses quartiers sont fort différents les uns des autres. Chacun est en soi une petite ville.

Nous avons donc monté tout en haut de ce parc qui est l'oeuvre de Gaudi et qui est figure sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Tout en haut, de l'autre côté de la ville, nous voyions Montjuic, où nous étions hier. Une belle couche de smog était aussi visible... Dans le parc, le soleil tapait durement. C'était vraiment ardu de se déplacer. Les filles n'étaient pas fortes fortes et on devait les arroser de temps à autre.

Pendant que l'on monte dans ce parc en forme de colimaçon, des musiciens s'adonnent à leur instrument. Toujours, on entend une petite musique. Il est un peu surréel ce parc avec ses musiciens postés ça et là, ses colonnes en tronc d'arbres, ses allées comme sculptées à même le sol et tous ces fragments de céramiques couvrant des animaux fantastiques.

Nous sommes redescendus tranquillement et avons rejoint à pied le quartier Gracia par le Passeig Verdi. Nous avons trouvé un petit resto où nous avons bien mangé et où nous avons passé un bon moment (tout était bon, sauf le dessert, un panna cotta qui n'était rien à côté de celui de Monique. Je ne l'ai pas aimé, ni Éléonore.) Nous avons donc glandé dans ce quartier qui est vraiment agréable et qui a rappelé le Mile End à Marguerite. Comme il était près de 15h, tout était fermé. Nous sommes rentrés à l'appartement nous reposer de tout ce soleil (je sais, je tourne le fer dans une plaie béante) et de cette longue promenade. Après notre repos et l'asticotage des filles, nous sommes retournés au petit marché de Gracia pour acheter notre souper. On était un peu zombis et on n'avait pas trop d'idées de recettes. On a acheté ce qui nous faisait envie, on verrait plus tard. On avait surtout envie de menthe et de persil frais (c'est drôle à dire, mais ça n'a pas été simple de trouver des herbes fraîches au cours du voyage...). Comme il y en avait au marché, on les a achetées. Elles ont fini en taboulé. Il faut du frais. Pas question de manger des rôtis!

Sur le chemin du retour, arrêt au Carrer John Lennon pour les tapas (calmars et pommes de terres grillées), bière pour MA, vin blanc pour moi, granité au melon pour Marguerite et rien pour Éléonore. Elle voulait seulement jouer au parc qui était à côté de la place où nous étions. C'était une chouette place fréquentée par des locaux. Il y avait tout plein d'enfants qui jouaient entre la terrasse et le parc.

Nous sommes rentrés préparer notre repas. On était un peu claqué aujourd'hui. Demain, on doit quitter tôt, car la femme de ménage vient. Nous irons à la plage, histoire de faire plaisir aux filles, car elles commencent à s'ennuyer de leur maison. Je pense qu'elles trouvent cela difficile de vivre dans une langue qui n'est pas la leur. Moi même je trouve cela singulier. Ça ne me dérange pas trop, mais c'est fascinant de prendre conscience de l'importance de la langue dans les relations humaines et dans les situations les plus banales (genre: avez-vous du persil? J'en veux moins, est-ce possible? - juste ça c'est compliqué). Certaines personnes que nous rencontrons s'évertuent gentiment à nous expliquer longuement des trucs en catalan. Parfois, ils parlent plus lentement, croyant que l'on va mieux comprendre. Évidemment, le débit ne fait aucune différence.

Cela dit, on aime beaucoup cette ville. On s'y sent rapidement comme chez nous. C'est très étrange comme sensation.

Allez, comme dirait Bob le bricoleur: la journée est finie. Bonne nuit, je vais dormir. MA est allé dormir, il postera d'autres photos demain matin.

Vues de haut

mercredi 15 juillet 2009

J'écris un peu plus tard qu'à l'habitude, car nous avons fait une promenade nocturne. Les filles voulaient voir le concombre, la Tour Agbar, illuminé. Comme cette oeuvre de Jean Nouvel est dans notre quartier, nous avons marché jusqu'à tout près. Déception. La tour n'est pas illuminée comme on le voit sur les cartes postales, images d'Épinal. Pour ma part, je voulais voir cette tour, car j'aime bien son architecte, ce grand monsieur qui travaille sans ordinateur, qui dicte ses idées à ses équipes et qui vit dans un environnement complètement blanc, si ce n'est quelques touches de rouge. Jean Nouvel crée partout dans le monde et pourtant il est si simple.

Nous venons de rentrer. Je croyais que mes jambes allaient m'abandonner. Notre journée fut quand même occupée. Et chaude. Très chaude.

Nous avons dormi jusqu'à 10h ce matin. Il faut dire que l'on se couche tard et que nous vivons sans horaire. C'est trop cooool. Je ne suis presque plus stressée. Après le déjeuner, nous avons mis le cap vers notre station de métro, Verdaguer. Direction Sants Estacio (désolée, je n'ai pas les accents) pour terminer à Paral-lel. À la station Paral-lel, nous accédons au funiculaire du Parc Montjuic. Nous sautons dans le funiculaire. C'est de la petite bière, car ça monte et on ne voit rien. On aurait pu continuer pépère dans le funiculaire, mais les filles voulaient prendre le téléphérique. Alors on est descendu pour acheter les billets du téléphérique. Et on est monté dans l'affaire. Malheureusement, je ne peux pas vous raconter la vue. Mes yeux étaient fermés et j'agrippais le chandail de MA. Les 2 fois où j'ai ouvert les yeux, j'ai failli vomir. Les hauteurs, le vide, je ne peux pas. Mais à entendre les autres s'extasier et s'exclamer, je crois que c'était beau comme montée. On voyait la mer, toute la ville étendue, des affaires de même. Pas grand-chose en fait ;-)

Une fois sur le sol ferme, j'ai ouvert les yeux. WOW! Que de beautés dans une seule vue. La mer qui s'étend d'un côté, la ville de l'autre. Nous avons visité le Castell de Montjuic et avons par la suite redescendu le mont à pied. Marguerite avait vraiment l'impression d'être sur le Mont Royal, avec les palmiers, les lauriers et les 30 degrés en plus!

Notre descente fut ponctuée d'arrêts: petite boisson, piscine municipale où a plongé Alexandre Despaties en 1992 (rappelez-vous la fameuse photo de La Presse sur laquelle on voir le plongeur tête en bas avec Barcelone en arrière plan et la Sagrada), petits parcs et, pour finir, le pavillon de Mies van der Rohe, près de la Place de l'Espagne. Ah, vivre dans une maison Mies van der Rohe! C'est tellement pur, frais et dénué de toutes fioritures. Bon, on aime ou pas. Personnellement, je suis une adepte du Less is more.

Ensuite, retour dans le métro, dont les wagons sont fort heureusement climatisés. Sortie du métro: courses et préparation du souper. MA a préparé un guacamole aux crevettes et une salade. Que du frais. C'était délicieux, mais le guacamole n'a pas rejoint les rangs de celui d'hier, qui appartient aux souvenirs.

Nous aimons beaucoup cette ville, qui a beaucoup à offrir. Physiquement, elle n'a rien à voir avec MTL, mais l'ambiance est semblable. On s'y sent bien. Bizarrement, ce dont je prends conscience ici c'est du bilinguisme dans lequel je vis chaque jour. Ici, une seule langue d'affichage. Si on ne comprend pas, c'est tant pis pour nous. Il n'y a aucune autre langue à laquelle s'accrocher. Cela m'étonne d'une ville si touristique. À un certain moment, on prend certaines décisions sans comprendre (un menu, une direction) et on accepte la surprise, l'absence de contrôle.

Demain, le Parc Guell, royaume de Gaudi.

Chupa Chups et Calippo

mardi 14 juillet 2009

On doit le titre de ce post à Éléonore. Elle a dû retenir de cette journée le nombre de sucreries qu'elle et Marguerite ont ingurgitées. Le 27 juillet, ce régime se terminera! En attendant, c'est les vacances.

Ce matin, MA devait rédiger un post pour FS. Éléonore et moi sommes donc allées au parc pendant qu'il écrivait. Marguerite, en bonne pré-ado, dormait.

Après le diner, nous avons marché sur le Passeig de Sant Joan (notre rue) jusqu'au zoo de Barcelone. Les filles voulaient aller au zoo et nous avions convenu qu'aujour'hui était une journée enfants. Le Passeig Sant Joan est une espèce de large avenue, on y croise l'arc de triomphe de Barcelone. Le soleil tapait très fort (désolée de rappeler à tous les Québécois que le Soleil est un astre qui existe). Après une bonne promenade d'une heure, nous sommes arrivés au zoo qui est situé dans le Parc de la Ciutadella. L'endroit est frais et agréable. Nous avons assisté à un spectacle de dauphins, que Marguerite adore. Le soleil tapait tellement fort durant la représentation (désolée encore une fois) que je suis sortie avec Éléonore. C'était trop chaud.

Vers la fin de la journée, après des bouteilles d'eau et des calippos, nous sommes redescendus vers la maison en cherchant l'ombre. Heureusement, Barcelone étant située près de la mer, on sent souvent un bon vent et les platanes font de l'ombre.

Avant de rentrer, nous nous sommes arrêtés manger des tapas et boire un verre. Je ne saurais rappeler en catalan le nom des tapas (je n'avais rien pour noter), mais ils étaient excellents, particulièrement le guacamole aux crevettes. Marguerite a failli s'évanouir de plaisir. Toutefois, cette sensation qu'elle a ressentie, elle ne la retrouvera jamais. Snif. Elle fait désormais partie de ses souvenirs de voyage (un moment précis, une odeur précise, une lumière précise, un goût précis) et ne repassera jamais. C'est comme ma roquette de Paris en 2001. Depuis ce temps, j'en ai mangé des salades de roquette, mais jamais comme celle de septembre 2001...

En entrant à la maison, nous avons acheté du vin et de quoi souper. Soirée tranquille à la maison. On est bien. Nous avons discuté de ce qui nous a amenés ici. Les filles comprennent pourquoi j'ai tant travaillé, mais ne veulent pas que je recommence. Message reçu. Mais pour cette année, il fallait que je le fasse.

Barcelone est une ville pas mal moins stressante que Paris, plus aérée, plus propre, moins anarchique (mais bon, Paris c'est Paris, et j'y retournerai n'importe quand). Souvent, je me surprends de l'espace que nous avons, ne serait-ce que pour marcher dans la rue!

Le défi: vivre en catalan. Je n'y comprends rien. MA est mieux que moi. Étrangement, et ce n'est pas une critique, les catalans sont unilingues catalans - ou à peu près. On sent tout le poids politique de cette langue. Quand les catalans entendent un accent étranger, ils ne sautent pas illico à une autre langue. Ils poursuivent en catalan et tant pis pour l'étranger. Et leur langue vit. 10 millions de locuteurs. Leçon????

Demain: Montjuic. Téléphérique, hauteur, comment ferais-je? Je compte monter dans le téléphérique, fermer mes yeux, serrer les dents et attendre que le mal passe. N'importe quoi pour voir le pavillon Mies Van Der Rohe.

Plan de demain revu

lundi 13 juillet 2009

Le parc Tibidabo est fermé le mardi et comme cela nous coûterait 135$ on pensera à notre affaire. Le taux de change est terrible.

L'Eixample



La journée a démarré lentement, car nous avions rendez-vous avec la propriétaire afin de signer un contrat et lui verser le loyer. Comme elle est arrivée en retard (mais elle nous a téléphoné pour nous avertir, quand même), nous avons commencé notre journée en après-midi.

Finalement, nous n'habitons pas le quartier Gracia, mais Eixample, tout à côté. Ce quartier date du xixe siècle et, au cours des années 1900-1920, les architectes y ont construit des immeubles pour la nouvelle bourgeoisie barcelonaise. Partout, on sent l'influence des ces années. En marchant, on y croise nombre d'édifices que l'on doit à Gaudi. D'ailleurs, nous habitons à quelques coins de rues de la Sagrada Familia, que Gaudi a commencée en 1882 et qui n'est toujours pas terminée à ce jour! En effet, l'imposante (et le mot est faible) église est entourée de grues. Le bon côté de la chose c'est que cela fait travailler les gens! C'est, je crois, la plus imposante église que j'ai vue, la plus exubérante, la plus baroque. Je l'ai trouvée très ludique. Toutefois, aujourd'hui nous ne sommes pas entrés à l'intérieur, car la file d'attente installée au gros soleil nous a découragés (il faisait 33 degrés aujourd'hui...).

Nous avons ensuite marché jusqu'à La Pedrera (carrer Provença), où nous devions aller acheter du café pour la cafetière Nespresso (quel mauvais nom pour une cafetière aussi fancy) de l'appartement. Toujours est-il que nous devons absolument nous rendre dans une boutique de ce nom pour acheter de petites capsules dans lesquelles se trouve le précieux café. Ces petites capsules sont alignées dans de longues boîtes design qui tapissent les murs de la boutique. Des serveurs chics nous servent comme s'ils nous vendaient des diamants. C'est très très ridicule. Mon vendeur était français, très empesé, très sérieux dans son travail. Une fois la transaction de 10 euros terminée, il nous a offert un café. Après cette expérience, je ne regrette pas ma cafetière Breville.

Ensuite, nous avons cherché des glaces pour les filles. Elles carburent aux glaces, mais surtout aux Calippo, qu'elles ont découverts en France.

Vers la fin de l'après-midi, nous avons croisé un salon de coiffure. La coiffeuse fumait une cigarette sur le pas de la porte, relax . J'avais vraiment besoin d'une coupe. Nous nous sommes arrêtés, j'ai demandé à la coiffeuse si elle pouvait faire quelque chose avec ma tête. Elle comprenait quelques mots en anglais. Je suis ressortie avec une coupe pas mal mieux adaptée à moi, et ce, sans avoir échangé un mot avec la coiffeuse!

Nous avons fait les courses et sommes entrés préparer le souper.

Demain, nous irons peut-être au parc Tibidabo.

PS: MA à de nouvelles photos sur Flickr.

Dernière minute

dimanche 12 juillet 2009

Nous voici enfin arrivés à notre nouvel appart. Mon Dieu, nous avons changé de dimension. C'est comme passer du centre-sud à Outremont. C'est justement grand comme l'appart que nous avions à Outremont, plus grand même. Allez savoir pourquoi on avait loué l'autre. Sur photos, c'était bien pourtant; en vrai c'était pas si pire, mais c'était sombre, le plafond était bas, pas sûre que c'était si propre... Et la vue, je n'en parle plus. Bref, notre voyage à Barcelone peut commencer.

Demain, nous verrons si nous pouvons récupérer la caution de l'autre appart. Prions, car comme c'est là, on est dans le trou à Barcelone ;-)

Enfin, je suis tellement contente que le problème soit réglé, et que Dieu bénisse cette femme qui nous a accueillis!

Dernière heure



Ici, il est 16h34. Sur environ 10 messages envoyés hier, deux locateurs ont répondu. Deux femmes. La première voulait vraiment nous aider, mais l'appart était vraiment laid. La seconde a son propre appart à louer pour deux semaines, dans le quartier Gracia (c'est un peu le plateau de MTL). On est y allé ce matin pour visiter le quartier, on a vu le building de l'extérieur. Ça n'a rien à voir, absolument rien à voir. Il y a des cafés, des restos, des épiceries, de jolies terrasses et plein de parcs pour les enfants! Les filles se sentaient déjà mieux. À 19h00, nous rencontrons la femme de ménage, qui nous ouvrira l'appartement. Nous ne l'avons vu qu'en photos, mais déjà c'est mieux que ce que nous avons ici. Alors, nous quitterons en taxi avec tous nos bagages.

L'employé du locateur viendra reprendre les clés, mais je ne sais pas si je dois les lui donner, car j'aimerais ravoir la caution d'environ 350$. MA est mal à l'aise avec ça. Mmm, je ne sais pas quoi faire. Mais bon, l'important est qu'on sacre notre camp d'ici.

Déjà, les gens de la rue commencent à s'installer pour leur travail. Éléonore regarde ça par la fenêtre et trouve que les hommes et les femmes ont des comportements fort étranges...

Nous tenterons de mettre de nouvelles photos en ligne bientôt. Avec tout ça, nous n'avons pas eu le temps de le faire.

Enfin à Barcelone... Enfin?



Les deux dernières journées en France ont été magnifiques. On y serait resté dans notre petit village. Soupir. Nous avons entre autres visité le village de Collioure. Pour moi, c'est le clou du voyage. Toutes ces vignes à flanc de montagne, cette église qui se jette à la mer. C'est bouleversant. À mon avis, ce village vaut le détour beaucoup plus que Carcassonne. Nous sommes aussi allés à Céret, village des cerises, où il n'y avait plus de cerises! Qu'à cela ne tienne, nous sommes allés visiter le musée (c'est ce que nous voulions faire d'ailleurs). En effet, au cours du XXe siècle, le village a accueilli plusieurs peintres dont Picasso.

La veille de notre départ, nous avons assisté à l'abrivado de notre village. Cela consiste à 'lâcher' dans les rues du village des taureaux que des 'attrapeurs' tentent d'attraper. Les bêtes sont contenues par le manadier et les gardians montés sur de superbes chevaux camarguais. C'était impressionnant et authentique. J'ai vraiment apprécié, d'autant plus que nous étions à côté d'un homme et de sa femme qui connaissaient bien l'abrivado. Ils nous ont expliqué le fonctionnement, raconté des anecdotes, etc. C'était sympa.

Hier, nous avons pris le train à la gare de Montpellier. Rien à voir avec le TGV!! Là on est dans le orange et brun. On est dans le vieux. Il fallait voir la tronche des filles. C'est ça le voyage.

Et puis ce train n'a pas non plus la vitesse du TGV! On a mis environ 6 heures pour gagner Barcelone (le voyage en auto prend env. 3 heures!). La gare de Barcelone est spacieuse, propre, on avance sans se faire bousculer. Bonne première impression. On a attendu le taxi 2 minutes. Chauffeur de taxi d'origine colombienne sympa (il parlait donc l'espagnol et non le catalan). J'ai donc pu lui poser quelques questions de mon petit livre d'espagnol, un peu inutile en pays catalan. Nous avons rigolé. Pour la première fois, Éléonore aimait être en taxi, alors qu'elle déteste habituellement. Le prix de la course est très raisonnable. Deuxième bonne impression.

Et là, le taxi nous dépose au milieu de l'enfer... Notre appartement est situé au coeur de ce qui ressemble, puissance 10, au coin de St-Laurent/Ste-Catherine. Nous accueille une rangée d'environ 30 prostituées. En fait, les prostituées, ce n'est pas le pire. Le pire, c'est ce qui entoure les prostituées: les gangs louches, les vieux monsieurs libidineux, etc. Notre loueur a du retard. Nous attendons au coin d'une rue avec nos deux filles, nos 4 valises, nos sacs. À côté de nous: 3 poubelles débordantes, une couple de prostituées. Des gens qui vont dans tous les sens, les mêmes qui passent et repassent sans arrêt. Où avons-nous atterri??? 99,9% des gens qui nous parlent de Barcelone aiment Barcelone. Je n'ai entendu que du bien. Nous ne comprenions plus rien. Je sentais que Marguerite allait craquer. Je lui ai dit qu'elle attende dans l'appartement. Qu'elle devait être forte. J'ai rappelé le loueur en lui disant que c'était inacceptable comme situation, qu'il nous faisait attendre au milieu de tout ça. J'étais en cr... Quand il est arrivé, je lui ai serré la main avec l'air le plus bête que j'ai jamais eu. Mauvaise, très mauvaise 3e impression.

Une fois dans l'appart, qui est acceptable quand même, nous avons discuté avec le loueur en lui disant que ce n'était pas un quartier habitable avec des enfants. Il comprend la situation et nous a laissé jusqu'à lundi pour trouver autre chose. Nous ne lui avons rien payé. Il se sentait mal je crois.

Depuis hier, je cherche un nouvel appart. Pas évident. J'ai écrit à environ 10 personnes. Une m'a rappelée, mais l'appart qu'elle loue est hyper laid. Les autres ne répondent pas encore. Comme j'ai la tête dure, je vais trouver coûte que coûte. C'est pas vrai, que je vais passer deux semaines ici. Si certains parmi vous connaissent des bons plans, avez des contacts, merci de nous les indiquer.

À la plage

mercredi 8 juillet 2009

Le lendemain de notre arrivée, c’était dimanche. Nous avions décidé de prendre une journée de ‘congé’, histoire de reposer les filles. Nous leur avions dit qu’elles pourraient dormir le matin. Surprise (ou peut-être pas en fait) elles se sont réveillées assez tôt. C’est là tout l’esprit de contradiction des enfants. Ou peut-être est-ce la chaleur écrasante, les cloches de l’église qui sonnent jour et nuit, les bruits du marché qui se déroule à 10 pas de notre porte, le pépiements des hirondelles qui les ont sorties du lit! Je crois bien que le matin ici c’est plus bruyant qu’à Paris, bien que Portiragnes soit un village de 3000 âmes environ!

Après un petit déjeuner d’un pain pas très bon (dommage, ici le pain n’est pas terrible. Il est cuit sur place, mais pas pétri par un véritable boulanger), nous sommes allés au marché. Très très sympa, ce petit marché. Tout Portiragnes y est. Nous y avons acheté des légumes, des fruits, des olives, du fromage, des œufs et sommes entrés pour prendre une bouchée. Tout était bon et frais. Ensuite, nous sommes partis vers Bézier. La chaleur est écrasante. Je n’ai jamais eu si chaud. C’est tout simplement intenable. À Bézier, nous avons acheté des trucs de plage et avons décidé d’aller nous écraser (le terme ici est bien choisi) sur la plage à Portiragnes. Dans de telles chaleurs, c’est le meilleur endroit où se trouver! La mer est tellement belle (pas d’algues, pas de veilles bouteilles de plastique, pas vieux tampons, pas de méduse, rien que de l’eau bleu et limpide). Et je ne vous parle pas de la sensation de se jeter à l’eau après avoir eu si chaud! Nous avons donc lézardé ainsi pendant tout l’après-midi.

Ce soir-là, nous avons soupé d’un poulet rôti, d’une salade de tomates toutes fraiches et de petites pommes de terre. Évidemment, nous avions du vin, acheté sur la route du retour de la plage. Le vin, les abricots, les pêches, les tomates, les nectarines, c’est comme les pissenlits sur notre terrain : on se penche et on en trouve!

Comme première journée, c’était réussi.

Le défi ce jour-là : trouver une place sur la plage, sans monokini à proximité (non, non, ça n’a rien à voir avec Marc-André!!), car Marguerite ne peut tout simplement pas supporter cette pratique, qu’elle ne comprend absolument pas! Je crois que je ne l’avais jamais encore vu aussi mal à l’aise!


Le tour de France ou l’empêcheur de tourner en rond

Hier, lundi, nous avions décidé de conduire jusqu’à la Camargue (MA se débrouille très bien au volant, et nous bénissons l’invention des ronds-points!!!). En route, nous nous sommes arrêtés à Sète, ville où est enterré Paul Valéry. Je crois que jusqu’ici dans ma vie, je n’avais jamais vu un soleil si éblouissant. On avait du mal à tenir nos yeux ouverts. Et la chaleur. C’était presque insupportable. Nous avons trouvé une petite plage privée et y sommes descendus. Et là, c’était comme un baume. Un vent sec et un brin frais, la mer où marcher. Je me suis assise sur un rocher, dans le vent et j’y aurais bien passé la journée. C’était magnifique. Parfois, j’ai du mal à croire qu’on est là. Mais nous avons dû remonter vers l’auto (des marches… encore. C’est là le thème de nos vacances, je crois). Nous avons repris la route vers la Camargue. Les filles devenant un peu insupportables (remarquez l’euphémisme), nous avons roulé jusqu’à un petit village appelé Maguelone. Nous y avons déniché un petit resto, Chez Charlotte, et avons dîner d’une superbe salade repas : boule de mozza, feuilles de chêne, tomates, concombres, salade de pois chiches au cumin, pain frais délicieux, tapenade d’olives noires. Je vais me souvenir de cette salade. Trop bon.

Retour à l’auto. Étouffant. À la Grande-Motte, les ennuis commencent. Le tour de France passant dans le coin, les routes sont barrées, on est détourné. Le bouchon nous a ralentis et a allongé notre itinéraire. Nous avons donc dû remonter vers Lunel (village que je voulais voir depuis mes 13 ans! J’ai toujours dis que si je me mariais, ce serait là. Toutefois, pas d’inquiétude, nous ne nous sommes pas mariés!!! Mais nous avons quand même visité l’église.). Petit café avant de reprendre la route vers Aigues-Mortes.

À Aigues-Mortes, nous sommes allés visiter les Salins. La visite se fait dans un petit train couvert. Pas besoin de marcher. Heureusement, car je crois que ça aurait pu être dangereux avec cette chaleur! Visite vraiment intéressante, que je tenais à faire. Enfin, je sais d’où viennent ma fleur de sel et mon sel de table La baleine. Je comprends aussi pourquoi la fleur de sel n’est pas donnée. La fleur de sel arrive sur nos tables à la suite d’un long processus pas mécanisé. On sent l’humain derrière ces petits cristaux.

Visite intra-muros d’Aigues-Mortes. Mignon mais très touristique. La visite aura à tout le moins permis d’expliquer aux filles l’utilité des remparts à une certaine époque.

Retour à l’auto et cap vers Sète. Voir Sète et la mer à nos pieds, c’est magnifique. MA avait proposé que nous soupions à Sète. Mauvaise idée. Trop épuisés pour chercher LE petit resto sympa et pas touristique, nous nous sommes ramassés parmi la horde de touristes, dans un petit resto devant le port, à deux pas de la rue, dans la vapeur des gaz d’échappement et le bruit des motos. Très très désagréable. Quand je suis épuisée et qu’en plus il faut manger dans de telles conditions, j’ai le goût de pleurer. MA est beaucoup plus sage que moi, moins bébé gâté (merci Monique). Après mon boudage, nous avons ri de la situation. Départ de Sète, vers 21h00. Wow, la ville le soir.

À notre arrivée : douche et dodo.

Défi du jour : nous tenir éveillés. Je ne sais pas pourquoi, mais nous étions les 4 crevés. C’était une journée difficile. Je crois que nous aurions eu tous besoin de notre bulle alors qu’on était obligé d’être les 4 dans la même!

Parenthèses

vendredi 3 juillet 2009

C’était une journée spéciale aujourd’hui. Nous allions revoir Mirjam et Johan. Cela faisait 5 ans que j’avais vu Mirjam et Daniel, son fils aîné. Je n’avais jamais encore rencontré son fils cadet, Benjamin (nous avions vu Johan à MTL il y a 2-3 ans). David avait pour sa part décidé de rester avec son grand-père aux Pays-Bas.

Ce matin donc, pas de métro pour nous. Nous avons pris l’autobus no 26, sur la rue des Pyrénées. Cet autobus nous menait directement au parc des Buttes-Chaumont, là où nous avions rendez-vous à 10h. Nous avons rencontré nos amis face au métro Botzaris. On s’est retrouvé comme si nous nous étions vu la veille. À chaque rencontre, c’est comme ça. Nous avons traversé le parc en papotant, en français avec Mirjam, en anglais avec Johan, et par signes avec Daniel, qui parle le néerlandais. Benjamin parle encore un langage qui nous permet d’échanger avec lui! Nous nous sommes arrêtés à une aire de jeux pour laisser les enfants jouer librement. Après un petit café dans un café près du parc, nous avons marché jusqu’à Belleville, quartier multiculturel où nous voulions manger. Nous avons opté pour un petit resto turc où il n’était pas évident d’accommoder 8 personnes! Les proprios, très gentils, ont installés des tables à l’ombre et nous ont servis rapido. Nous avons mangé notre poulet turc, servi avec une salade, du blé, des frites et une sauce au yaourt. C’était frais et bon. De la cuisine familiale.

Nous avons par la suite pris le métro, station Belleville je crois, et nous avons rejoint la station Luxembourg. Ouf, quelle chaleur dans le métro. Nous avons glandé au jardin du Luxembourg (bel endroit où glander!), mangé une glace, marché avec Benjamin. Nous avons relaxé, et ceci n’était pas pour déplaire aux filles, qui sont crevées. MA, Éléonore, Daniel, Johan et moi sommes allés au bassin pour faire une course de petits bateaux (c’était les Pays-Bas contre le Québec). Le bateau battant pavillon Québec a gagné la course haut la main.

Vers la fin de l’après-midi, nous avons gagné le métro Saint Germain des Prés. En chemin, Marguerite a remarqué une boutique Pierre Hermé, où nous nous sommes bien sûr arrêtées. Mais comme il y avait au moins 30 minutes d’attente, nous avons décidé de laisser tomber. Mais comme nous avions goûté aux macarons PH grâce à la générosité de Diep et Jules, la déception a été moindre.

Le métro était encore plus chaud qu’en début de pm. Les poteaux encore plus moites. La foule encore plus dense. Vraiment dégueu. Nous sommes descendus à Strasbourg Saint-Denis et avons gagné notre station, Maraîcher. Allez hop, tout le monde dans notre petit studio. Recourses au Shopi, mais avec Mirjam cette fois. Préparation du repas. Repas en groupe. Plein de trucs au menu. C’était bien d’être ensemble. Les enfants jouaient au ballon dans la cours intérieure. Benjamin, s’y promenait pieds nus, couche pleine et cheveux en bataille. C’est bien les vacances. Vers je ne sais plus quelle heure, nous avons conduit nos amis à l’arrêt du bus no 26, et ils sont retournés à leur hôtel près du métro Botzaris. Ils rentrent demain aux Pays-Bas. Quand nous reverrons-nous? Allez savoir.

Paris, c’est fini. Nous avons rangé nos trucs dans nos valises (en fait, j’ai rangé les trucs de tout le monde dans les valises ;-), nettoyé le studio, bu une dernière coupe de vin. Quand reviendrons-nous? Allez savoir.

Demain, nous prenons le TGV à 9h20, gare de Lyon. MA est allé cherché les billets tantôt. Le proprio de l’endroit où nous habitons, monsieur Fourmy, nous a offert très gentiment de nous accompagner à la gare. À ceux qui voudraient venir à Paris, je recommande chaudement l’endroit où nous avons habité. C’était sympa, bien situé et surtout, les proprios sont absolument chaleureux, gentils et agréables.

Demain, nous serons à Montpellier vers 13h00. Nous irons chercher l’auto que nous avons louée et nous roulerons vers Portiragnes, là où nous habiterons pour une semaine. Je ne sais pas si nous avons une connexion Internet. Impossible de dire si nous pourrons poster un texte demain soir.

Allez, je sors respirer l’air de Paris le soir.

Le Marais

jeudi 2 juillet 2009

Les troupes commencent à être fatiguées. Une semaine à Paris, c’est assez je crois. C’est intense. Deux semaines et on vire fou. Chaque fois qu’Éléonore entend une sirène, elle sursaute et chaque fois que Marguerite traverse une rue, elle a l’impression de risquer sa vie (c’est pas moi qui le dit, c’est elle-même). Et c’est sans parler de tous ceux qui nous foncent dedans, qui nous bousculent, sans s’excuser évidemment. Il faut toujours aller vite vite vite. Moi, ça peut toujours aller, mais imaginez-vous Marc-André ;-)

Notre journée a été bien remplie. De la station Maraîcher, nous nous sommes rendus à Châtelet-Les Halles (encore). Nous sommes allés visiter l’Église St-Eustache, là où (j’ai trouvé le u accentué!) Molière a été baptisé, où Louis XIV a fait sa communion et où les funérailles de La Fontaine ont été célébrées. Dans cette canicule, les églises sont les endroits où aller. Et puis c’est émouvant. Le poids de l’histoire, moi ça m’émeut.

Retour au soleil. Le but étant de regagner la rue Rambuteau. Pour dîner, Marguerite a choisi un petit boui-boui libanais. Mmmm c’était bon et frais : assiette de mezzé végétariens pour les filles, shish taouk végé pour moi et shish taouk au poulet pour MA. Gomme à la menthe pour dessert. Ça change des sandwichs jambon/beurre et ça fait du bien.

Petit arrêt dans une librairie de BD, où Éléonore s’est acheté des Ariol. À MTL, on trouve qu’un seul titre, toujours le même. Elle n’a pas pris de chance, elle a acheté les 3 qu’elle n’avait pas.

En sortant de la librairie, on a marché sur Rambuteau jusqu’à Beaubourg et on a rejoint ainsi Montmorency. Et là, au 31, Le petit atelier de Paris. Enfin. Depuis le mois d’octobre que j’attendais ce moment. Leur céramique blanche et irrégulière est touchante (je sais, c’est bizarre, mais elle me touche cette céramique). Et puis, les proprios pourraient ouvrir leur boutique plus souvent, exporter, etc. Mais ils refusent. Ils fabriquent de petits objets blancs, utiles, irréguliers, tout simples.

En sortant de la petite boutique, nous avons marché jusqu’au Centre Pompidou. Nous avons visité l’expo Kandinsky (dire que j’ai lu son livre Du spirituel dans l’art. Mon cerveau ne pourrait probablement plus le supporter.) et l’expo Elles. Il s’agit d’une expo d’œuvres de femmes. Évidemment, il y a des incontournables : Orlan, Nicki de Saint-Phalles, Calle (très touchantes ses photos de chambres d’hôtel) et d’autres moins connues (de moi, peut-être pas de vous) dont j’ai oublié le nom. Certaines œuvres ont amusé les filles, comme la robe en viande, d’autres les ont un peu ‘remué’, surtout Marguerite, qui est plus réservée. Les vidéos d’expérimentation du milieu des années 60 l’ont laissée un peu dérangée. Dans une salle, des vidéos d’art étaient projetées au mur. Pour être sûre de ne pas être trop dérangée, Marguerite regardait ENTRE les vidéos. Ainsi, elle s’assurait de ne pas voir la dizaine de personnes qui célébraient la chair en dansant avec des poulets ou une dame toute nue faisant du ballet classique. J’en passe. L’art moderne, sans son discours théorique reste parfois obscur (marraine, ne te fâche pas). Éléonore s’est davantage amusée de tout cela. Nous avons ensuite visité l’expo permanente. Bien sûr, la visite s’est terminée à l’extérieur devant la fontaine Stravinski. Bruno et Michèle, on a pensé à vous.

Nous avons terminé le circuit en marchant sur la rue Rambuteau/Franc Bourgeois afin de rejoindre la Place des Vosges. Petit repos Place des Vosges (on aurait bien dormi sur le banc de parc!!) avant de rejoindre le métro Bastille, direction Nation et puis direction Maraîcher. Et puis chez nous. CREVÉS. 18h20. Après une pause, MA, Éléonore et moi sommes allés chercher faire de petites courses pour le souper. Marguerite a préféré rester sous clé. 15 minutes, pas plus.

Demain, nous passerons la journée avec Mirjam et Johan et 2 de leurs fils (ils en ont 3, comme Patrick et Claudia. À eux 4, ils ont une équipe de hockey. Enfin, il manque le gardien, mais c’est un détail. ). Nous les rencontrons à 10h aux Buttes-Chaumont, métro Botzaris. Pour nous embêter, on annonce de la pluie demain. Nous passerons la matinée au parc et déciderons du programme pour l’après-midi. Il faut penser à un programme qui accommode 8 personnes!

La suite des aventures demain soir peut-être (selon l’heure à laquelle nous entrerons).

Défi du jour de Marguerite : ne pas mettre les mains sur les poteaux de métro. Vraimmmment dégueu. Opération Purel nécessaire (j’en connais deux qui ne toucheraient pas à ces poteaux).

Un deux trois Soleil

mercredi 1 juillet 2009

Ce matin, nous n’avons pas pris notre métro à Maraîcher, mais nous avons décidé de marcher jusqu’à Nation. De là, nous avons rejoint Châtelet-Les Halles. Nous y sommes descendus et avons marché jusqu’au musée du Louvre sur la rue de Rivoli. Dans la cours intérieure du musée, le soleil tapait fort. Heureusement, nous n’avons pas attendu trop longtemps avant d’entrer dans le musée. Toutefois, sous la pyramide du Louvre, c’est comme une mini serre. Et la file est pas mal plus longue. Quelle horreur. Une fois nos billets en poche, nous sommes aller manger au Carroussel du Louvre. Après, nous étions fins prêts à commencer la visite du musée. Marguerite voulait aller voir la Joconde. Elle n’était pas la seule qui voulait la voir. Ouf. Que de monde. Et c’est pas tout le monde qui sent bon! Bien quelle soit intéressante à regarder, la Joconde se fait damer le pion par les gens qui la regardent. Ce sont eux que Marc-André a photographiés. Par la suite, nous sommes allés voir Le sacre de Napoléon, de Jacques-Louis David. J’adore cette toile.

Nous avons poursuivi la visite avec les peintres français du XVII au XIXe siècle, surtout les peintres de Diderot. Nous avons terminé par l’Égypte ancienne. Et il fallait sortir de là, vu l’ennui profond d’Éléonore, qui n’a jamais supporté les musées. On a une belle photo d’elle qui montre son désarroi, mais on ne peut pas la mettre sur Flickr. Toutefois, elle a suivi sans s’impatienter et sans nous embêter. Mais faudrait pas en plus lui demander d’aimer ça! Je me dit que ce qui lui reste dans les yeux et dans la tête, c’est déjà ça de gagner!

Quand nous sommes sortis du Louvre, le soleil tapait plus que jamais. Nous avons décidé de marcher jusqu’aux Galeries Lafayette, car j’avais une petite course à y faire. En marchant, Éléonore m’a dit « C’est beau Paris, mais c’est stressant ». Je suis assez d’accord avec elle. Il ne faut surtout pas s’arrêter pour réfléchir à notre direction, hésiter à une traverse, sinon gare à vous! On vous rentre dedans, on vous bouscule ou bien vous rester au coin d’une rue sans jamais pouvoir traverser. Alors il faut foncer. On se sert de Marguerite ou d’Éléonore comme bouclier :) Parfois, pris dans une foule, on entend Éléonore qui dit « Foncez! ». Et puis faut faire gaffe à où on met les pieds…

Nous voulions allez au cinéma ce soir voir le dernier film d’Emmanuel Mouret, mais nous sommes trop crevés. Nous sommes rentrés, avons fait les courses et avons acheter de quoi souper chez un traiteur vietnamien près de notre maison, rue des Pyrénées.

Donc, à mi-parcours de notre semaine à Paris, nous pouvons dire que tout va assez bien. Il est évident qu’avec des enfants, c’est différent. Le soir, on reste tranquille. Le matin, on part plus lentement. Les repas se prennent plutôt à heure fixe, bien que les filles ne soient pas vraiment prises dans des routines rigides (Dieu merci!). Il faut toujours avoir sur soi une bouteille d’eau, une collation et prévoir une toilette à chaque arrêt. Le soir, on rentre à la maison, et elles retrouvent un semblant de chez-elles.

Pour les enfants, je trouve que Paris est un bel endroit pour affronter les certitudes. Tout est plus intense que ce à quoi on est habitué : les odeurs, la foule, les bruits, les produits. Ici, les gens affichent aussi davantage leurs différences. On est loin d’un monde blanc, francophone et homogène, et c’est tant mieux. Depuis que nous avons quitté la ville, je trouve que c’est encore plus important de mettre les filles devant l’inconnu. Le pire qui pourrait arriver c’est qu’elles croient que le monde se résume à ce qu’elles voient et qu’elles se ferment à ceux qui n’en font pas partie.

Bonne nouvelle pour nous. Nous aurons de la visite vendredi. En effet, Johan et Mirjam viendront nous visiter avec deux de leurs fils! Au programme vendredi : Le Parc des Buttes-Chaumont et peut-être un tour de bateau sur le canal St-Martin.

Demain : enfin, le Marais, le musée Pompidou (ça c’est à la demande d’Éléonore, qui a aimé ce musée dans un livre. On vous en reparle demain!) et Le petit atelier de Paris. Depuis que j’ai lu un article sur cet endroit, je veux y aller. Ils font des trucs en céramique pas possible. C’est demain que ça se passe.

Quiz : à quelle toile appartient ce détail?

Le défi du jour : ne pas penser à la conversion $/euro.

Aux Champs-Élysées

mardi 30 juin 2009

Aujourd’hui, nous avions prévu aller à Versailles. Toutefois, nous nous sommes réveillés trop tard! Ici, je dors comme je n’ai pas dormi depuis presque un an. Comme Versailles n’est pas à la porte, nous avons décidé de remettre la visite du château à vendredi.

Après avoir déjeuné, nous avons pris le métro jusqu’à Nation et le RER jusqu’à Charles-de-Gaule-Étoile. Devinez où nous étions? À l’Arc de Triomphe. Les filles voulaient y aller et monter les 284 marches. Je me suis dit que ce n’était pas si haut et que je serais capable de monter. J’ai donc payé mon entrée. Nous nous sommes engagés dans l’escalier en colimaçon, moi pleine d’espoir. Après deux tournis dans l’escalier, mon cœur s’est serré et s’est mis à battre plus vite, une chaleur a envahi mon corps, j’étais étourdie. Voyant cela, je me suis dit qu’il valait mieux que je rebrousse chemin pour ne pas paniquer à la 242e marche. Je suis donc allée m’asseoir près du soldat inconnu en attendant que ma troupe redescende. C’est fini pour moi les hauteurs.

Par la suite, nous avons descendu la célèbre avenue en cherchant l’ombre. Éléonore s’attendait à voir un champ. C’est fou comme il faut prendre la peine de préciser certaines choses. Nous avons dîné dans un petit café et avons fait un peu de shopping chez Petit bateau pour Éléonore et chez… Roxy pour Marguerite, qui sentirait les boutiques Roxy à 100 kilomètres à la ronde. Rien pour Marc-André, direz-vous? Il n’est pas vraiment intéressé par ces visites. Il est juste pris avec 3 filles, héhéhé. Toutefois, nous ne l’avons pas fait souffrir trop longtemps. J’ai vite mis fin au shopping, car les filles n’ont aucune limite.

Direction parc Monceau. Dans ce joli parc, nous nous sommes installés à l’ombre et avons relaxé : Éléonore faisait des activités dans un cahier d’école- vacances (elle ne décroche jamais celle-là), Marguerite lisait sa revue Anna Montana, MA prenait des photos, et moi je ne faisais rien. Et ça fait du bien ne rien faire.

Nous sommes rentrés à la maison, avons fait les courses du souper (restes d’hier et tomates/mozza).

En ce moment, on est installé devant un bol de cerises. On relaxe.

Défi du jour : trouver de l’ombre.

Demain : le Louvre (je ne mets rien de plus, car on est pris avec une pré-ado qui ne pense qu’à dormir. Étrangement, cette pré-ado est debout à 8h30 le matin à Berthier. Mais bon, tout le monde sait que Berthier, c’est pas mal plus intéressant que Paris…)

Sous un soleil de plomb

lundi 29 juin 2009

Encore une fois aujourd’hui, nous n’avons pas complètement respecté le programme prévu. Nous avons quitté notre « maison » vers 10h00 ce matin avec une Marguerite encore endormie. Nous avons pris le métro jusqu’à la station Châtelet. De là, nous avons marché jusqu’à Notre-Dame de Paris. Et nous avons patienté dans notre première file d’attente. C’était acceptable, car la façade de Notre-Dame faisant de l’ombre, nous ne cuisions pas sous le soleil. J’ai fait la file avec MA et les filles, mais je n’ai pas monté les 400 marches qui nous mènent au faîte des 69 mètres de la cathédrale. Cet exercice n’étant pas recommandé aux gens qui ont le vertige, j’ai rebroussé chemin. Je suis donc allée visiter l’intérieur et profiter de la fraîcheur… et d’un petit moment de solitude.

La montée des marches ayant creusé l’appétit des filles, nous nous sommes arrêtés manger dans un petit café ou nous avons eu un repas pour 4 pour 16 euros!!! Difficile à croire mais vrai. Je croyais que la dame s’était trompée. Pour manger, vaut mieux s’éloigner des sites touristiques. Bien revigorés, nous nous sommes ensuite dirigés vers le Panthéon, que j’avais manqué lors des 2 autres voyages. Cette fois-ci, je m’étais promis d’y aller, coûte que coûte. Après avoir payé une visite à Molière et La Fontaine, nous sommes allés rendre hommage à Zola, Hugo, Dumas, Rousseau et Voltaire. J’ai trouvé l’endroit fort émouvant, serein, calme… et frais. Par contre, Éléonore n’y retournera pas. Marguerite a apprécié et est allée rendre visite à Pierre et Marie Curie.

Nous avons fait impasse sur la Sorbonne. C’est con, mais c’est comme ça. Quand le soleil tape, on perd la tête.

Nous avons descendu la jolie petite rue Mouffetard. Marguerite et moi sommes tombées sur une petite boutique qui vendait les sandales Les petites parisiennes. Nous y sommes entrées et ressorties avec nos petites sandales. Quelle horreur, c’est les soldes ici!!!

Direction la Grande Mosquée de Paris pour y prendre le thé et nous reposer. Une fois assis sur la terrasse ombragée, nous avons eu droit à la version musulmane de la crise de Jésus au temple. Un musulman s’opposait à ce que ce lieu de prières soit transformé en un café capitaliste, et ce, pendant que ses frères musulmans se battaient en Afghanistan. L’atmosphère s’est glacée, le silence s’est fait, et le temps a semblé s’arrêter. Les filles ont eu très peur. Bizarrement, je suis restée très calme. J’imagine que l’impuissance impose le calme.

Le thé à la menthe de la Mosquée est le meilleur.

Pour rentrer, nous avons traversé le Jardin des plantes, qui est tout à côté de la Mosquée, avons marché jusqu’à la gare de Lyon et sommes entrées à la maison, épuisés.

MA est parti au Shopi faire les courses pour le repas du soir. Au menu, une salade niçoise.

Quiz : Sur la tombe de quel grand homme se trouve l’inscription que l’on peut lire sur la photo suivante.

Messages persos :

Monique, nous te souhaitons un heureux anniversaire!
Johan et Mirjam, nous pensons à vous et espérons que tout se passe pour le mieux.
MJ : boule no 1 achetée.

Pour plus de photos, visitez la page Flickr de MA. Il pourrait mettre plus de photos, mais il est un peu têteux quant à la qualité des photos qu’il met en ligne. Du coup, il y a peu de photos. Et puis comme la connexion n’est pas la meilleure que l’on peut avoir, nous avons peu de temps pour poster avant que ça plante.

Non seulement la connexion est mauvaise, mais pour y avoir droit, il faut se rapprocher de l’appart du proprio, au milieu de la cours intérieure, les fesses sur des briques. Pas super confo, vous en conviendrez. Si vous vous demandez pourquoi on ne nous voit pas trop sur les photos, c’est que MA ne veut pas mettre de photos des filles en ligne.

Demi-journée

dimanche 28 juin 2009

Mettons une chose au clair : nous ne trouvons pas le u accent aigu. Donc, tous mes pronoms relatifs ou seront sans accents. Que ceux tentés de me corriger se taisent ;-)

Aujourd’hui, nous n’avons fait que la moitié de ce que nous avions prévu! Étant donné que nous nous sommes tous réveillés à 11h ce matin, (je ne me souviens plus du jour ou je me suis levée à cette heure!!!) nous n’avons fait que la tour Eiffel. Nous sommes donc partis vers 12h de notre studio, avons pris le métro à la station Maraîcher et sommes descendus à la station Chaussée-d’Antin-La Fayette. De là, nous avons marché jusqu’à l’Opéra Garnier (là ou Éléonore a eu peur d’aller à l’opéra!!) que nous n’avions pas vu la dernière fois, car il était en réno. Ensuite, nous avons marché jusqu’au parc du Champ-de-Mars. Cette ‘petite’ promenade nous a creusé l’appétit. Nous nous sommes arrêtés dans un café ou j’ai mangé mes traditionnels œufs mayo. Les filles ont mangé des croque-madames. MA les restants ;-)))

En sortant du café, nous sommes tombés en pleine manif de tigres Tamouls. Nous avons marché jusqu’au Champ-de-Mars pour tomber, sous la tour, sur des centaines de fans de Michael Jackson qui s’étaient donné rendez-vous pour danser le Moon Walk et faire la chorégraphie de Thriller. Ouf.

Les défis du jour ont été de ne pas se perdre et de traverser les rues sans se prendre une auto, un vélib, un piéton, une skater, un scooter… ou un pigeon dans la gueule.

Nous sommes remontés au métro Trocadéro, après avoir traversé le palais Chaillot. Retour à la maison vers 19h00, courses au Shoppi, ouverture d’une bouteille de vin, préparation du repas, repas.

Au programme demain : le jardin du Luxembourg, la Sorbonne (pour donner le goût à Marguerite d’y aller) et le thé à la Mosquée de Paris pour nous rappeler des souvenirs avec Mirjam, Johan et Daniel. Entre ces visites, les filles veulent magasiner.

Sur la photo : Éléonore et Marguerite qui font la paix derrière le Mur de la Paix. Regardez bien, vous ne verrez pas ça souvent.

Père-Lachaise

samedi 27 juin 2009

Tel que prévu, nous sommes allés marcher au Père-Lachaise, car c'est tout près de là où nous habitons. Nous sommes allés rendre visite à La Fontaine et Molière. Molière fut pris d'un malaise au cours d'une représentation du Malade imaginaire, un soir de 1673. Il est mort, plus tard, dans les bras d'Armande Béjart (oui la soeur de l'autre!). Quand il est mort, Molière portait le costume vert de son personnage d'Argan. Il paraitrait que depuis les comédiens ne portent plus de costumes verts sur scène. Je me demande si c'est vrai... Toujours est-il que les tombes de ces deux auteurs sont entretenues par l'État. Le Québec entretient-il les tombes de ces poètes?

Nous sommes rentrés à la 'maison' après nous être arrêtés dans une petite librairie, Éléonore voulait s'acheter un livre, et avoir fait les courses pour le repas du soir. Nous avons par la suite relaxé dans la cours intérieure et avons rigolé à regarder Éléonore tenter de s'approcher de tous les chats qui semblent vivre dans la cours! Je suis tombée endormie tôt, la tête dans mon livre. Et me voilà, à 1h00 en train d'écrire, incapable de me rendormir. Grr.

Au programme demain: la tour Eiffel, à la demande des filles, et le Parc des Buttes-Chaumont pour y marcher bien sûr, mais aussi pour y voir un Guignol qui passe l'après-midi. Au programme aussi: recherche de toilettes pour Éléonore qui a toujours besoin d'y aller quand on est au milieu de nulle part.

Pour plus de photos, il faut cliquer sur le diaporama en haut à gauche de l'écran.

Arrivée



Arrivée samedi matin à 6h30. Les troupes sont fatiguées, car elles n'ont pas dormi dans l'avion. Quelques turbulences en avion ont laissé Marc-André un peu blanc. Le voyage en RER de Paris-Charles de Gaulle a été pénible. Éléonore dormait carrément debout, et Marguerite était crevée. Et tous ces bagages qui restaient coincés dans les tourniquets du métro.

C'est avec bonheur que nous avons trouvé notre petit studio. Les proprios sont super sympas, et l'endroit est magnifique. Nous avons dormi quelques heures. Nous partons maintenant marcher au Père-Lachaise et acheter de quoi manger... et boire.

St-Jean

mercredi 24 juin 2009

Plus que deux jours avant le départ.
Un dernier petit tour du jardin.
Deux Heineken.
On s'impatiente...