Estelle d’Esparron

dimanche 4 juillet 2010


Ce matin, sur les recommandations du brasseur d’Esparron, nous avons pris de petits chemins de traverse pour nous rendre à Cassis. Nous nous sommes arrêtés dans la garrigue pour respirer le thym qui pousse partout. Quand on s’arrête ainsi, on sent le soleil qui brûle, on sent le thym et on entend le chant des cigales qui peut devenir assez strident.

Hier, on ne savait pas trop quelle direction on prendrait. On ne voulait pas faire trop de route et comme nous sommes assez excentrés, ça devenait compliqué. Marguerite nous a suggéré Cassis. Nous y étions allés avec Mirjiam et Johan, mais Marguerite ne s’en souvenait pas, et Éléonore était dans mon ventre. Alors, nous avons décidé de nous y rendre. On avait aussi le goût de voir la mer.

Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés acheter des fruits. Nous avons discuté un moment avec le commerçant dont l’épouse est née à Vancouver. Il l’a appelée pour lui montrer les Canadiens! Les gens sont très sympathiques, du moins dans les campagnes. Ils sont toujours prêts à discuter, à échanger.

Nous avons gagné Cassis en faisant un détour par Marseille… on ne sait pas trop pourquoi. Les routes nous mènent parfois là où on ne voulait pas aller! Nous ne nous sommes pas arrêtés à Marseille. On ne voulait pas être dans une grosse ville. Nous avons juste vu Notre-Dame-de-la-Garde au loin.

Une fois à Cassis, nous avons marché vers le port et trouvé un endroit pour manger avec les locaux (donc pas sur le port, mais en retrait). Encore une fois, salade mozza pour 3 d’entre nous et sandwich jambon fromage pour une autre. Il fait tellement chaud, que rien d’autre ne rentre que des salades.

Après le repas, nous sommes retournés vers le port où nous avons acheté des billets pour une petite croisière pour visiter 3 calanques de Cassis. On avait fait cela avec Mirjam et Johan… mais on l’a refait, car il faisait tellement chaud et que les filles en avaient envie. Que c’était bon d’être en bateau, dans le vent. Quand il fait si chaud, c’est l’endroit où on est le mieux. Les filles on bien apprécié cette escapade sur le bateau Thallasa. Étrangement, l’animateur était allé partout dans le monde. Eh! Les Québécois! Je suis allé au festival de Jazz de Montréal. Je suis musicien. Eh! Les gens de Lille! J’y suis né. Etc. Pittoresque.

En débarquant du bateau, les filles avaient envie d’une glace. Sorbet au pamplemousse pour les deux. Nous sommes allés voir la mer sur la plage de galets où on a relaxé et où MA s’est baigné. L’eau était chaude et bonne. On était tellement bien.

Retour sur Esparron et courses à Aubagne. Resalade pour souper parce que c’était hors de question que l’on fasse cuire au chauffer quelque chose. On avait du pain, des olives, de la tapenade, du fromage et du ving ;-) On a bien rigolé ensemble.

Après le repas, nous sommes allés marcher dans notre petit village qui ressemble à un décor de cinéma. Au parc du village, nous avons rencontré une dizaine de personnes qui jouaient aux boules. Nous les avons rejointes et passé du temps à leur parler et à les regarder jouer. Une grand-maman gardait sa petite Estelle âgée de 2 ans. Elle était complètement obnubilée par les cheveux d’Éléonore, ma montre, notre vernis à ongle transparent et le serre-tête de Marguerite. Elle nous touchait, comme si on descendait d’une autre planète. Très mignon. On a passé une partie de la soirée à discuter avec eux dans un parc désert. Ce sont ces rencontres que j’aime plus que tout.

Nous sommes rentrés préparer notre départ. Les rues étaient complètement désertes. Sur des portes de garages étaient cloués un lézard séché, des sabots de je ne sais quel animal, une queue de je ne sais quoi et des oreilles séchées de je ne sais pas quoi non plus. Un message : N’engueulez pas le patron. La patronne s’en charge.

Demain, en route vers l’Italie. Bonne nuit.
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