Marche à l’ombre

vendredi 16 juillet 2010

Comme je vous l’annonçais dans mon texte précédent, Majorie nous a rejoints dans notre minuscule mais très bien situé appartement. Nous l’attendions à 10h30, mais elle n’est arrivée qu’à 1h30 du matin. Pour se rendre jusqu’à nous, elle a dû traverser des péripéties : avion en retard, train manqué, train annoncé mais qui ne passe pas, taxi qui la descend au 14 d’une autre rue. De notre côté, nous allions surveiller son arrivée au bout de notre rue, j’allais attendre à notre porte d’entrée, mais rien. J’ai fini par m’endormir en regardant la fenêtre, nos deux téléphones sur mon ventre.

À 1h30, désespérée de ne pas nous trouver, et après avoir pensé dormir dans la rue, elle est rentrée dans un resto pour demander de pouvoir téléphoner. Et là mon téléphone a sonné! J’étais tellement contente de l’entendre!!! Rien n’est simple en Italie.

Après une nuit de sommeil, nous avons petit déjeuné tous ensemble et sommes allés nous faire préparé des sandwichs sur le Campo dei Fiori et nous avons acheté des tomates et des fruits au marché qui s’y tient chaque matin. Nous avons marché jusqu’au mont Palatin sous un soleil de plomb. Nous buvions constamment de l’eau, mais n’avions jamais envie de pipi, parce que l’eau sortait de notre peau aussi vite qu’on la buvait.

Le but de notre épopée était de visiter les ruines du mont Palatin, le Colisée et le Forum. Nous avons vu les deux premiers et le Forum en partie. Il faut vraiment prévoir une journée complète pour tout voir. Le site est immense et une telle chaleur nous ralentit. Et puis les indications italiennes sur les sites historiques étant ce qu’elles sont, nous avons peut-être marché plus que nécessaire. C’est fou à quel point une ville aussi touristique offre si peu d’indications. On doit se diriger avec une carte, souvent incomplète, et notre instinct.

Peu de mots peuvent décrivent ce que nous avons vu et ce qu’on ressent dans un tel lieu. Ce ne serait que des clichés que de les écrire. Le site est si grand qu’il donne l’impression de n’être pas rempli de touristes, ce qui ajoute à la grandiosité du lieu (pas sûre que le mot grandiosité existe. J’écris sans Internet.).

La visite s’est terminée sur le Colisée. Éléonore attendait ça. C’est fou cet endroit. C’est fou d’y être.

Après avoir cherché un glacier qui n’existait manifestement plus dans le parc qui accueille la domus de Néron (que je voulais voir pour ses grotesques mais qui est fermée pour rénovations), nous sommes allés dans un petit café manger une glace. Et puis nous sommes rentrés épuisés de temps de soleil, de tant de gens, de tant de tout. Rome est une ville intense : les italiens sont intenses, la circulation est intense, le rythme est frénétique. Ce n’est pas recommandé aux cardiaques. Mais c’est beau, tellement beau.

Nous sommes rentrés nettoyer nos pieds noirs, et Majorie est sortie avec MA et Marguerite faire les courses pour le repas du soir. Les filles voulaient (attention, rien de nouveau au menu) : des pâtes longues sauce tomates et salade de roquette. Avec du vin.

Belle journée que nous avons eue, où nous avons encore une fois bien rigolé tous ensemble. Les filles sont exemplaires. Elles voyagent très bien et je n’ai rien à leur reprocher. Je suis très fière d’elles.


On a préparé notre repas dans notre minuscule cuisine qui ne peut contenir plus de 2 personnes qui ne peuvent pas se pencher. Idéalement, ces deux personnes doivent être des intimes parce qu’il y a des frottements.

Souper, douche et dodo. Dodo très très bienvenu. Les deux filles dans leur lit qui repose sur une espèce de palier suspendu sous le plafond, MA et moi dans le nôtre, suspendu de la même façon et Majorie, dans le divan lit juste en bas. Si quelqu’un bouge, tout le monde se réveille, comme en camping! Mais c’est le fun ainsi. On est bien.

La suite demain. J’écris d’un bar où MA et moi sommes venus prendre un verre. Majorie nous a offert de garder les filles pendant ce temps. Elles apprennent à jouer au trou de cul. Dur à croire qu’elles apprennent cela avec Majorie. Je ne pensais même pas qu’elle connaissait le mot, héhéhé!

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