Passer par quatre chemins

jeudi 8 juillet 2010


Tel que prévu, mercredi, nous sommes allés à San Gimignano. C'est bien reposés que nous sommes montés dans l'auto, l'esprit combattant et plein d'espoir d'aller vers de belles choses.

Afin de mettre toutes les chances de notre côtés, j'avais aussi préparé un lunch la veille (salade de pâtes fraîches, poivron rouge, tomates, basilic, persil et haricots verts. Éléonore avait préparé la vinaigrette. Fruits, biscuits, croustilles, etc.). On était prêt.

Arrivé à Lucca, lieu de tous les transits, on a voulu prendre une petite route pour aller dans ce village tant vanté qu'est SM (je parle ici de San Gimignano et non pas de Sado Maso). Comme sur les panneaux il n'y a aucune indications Est/Ouest - Nord/Sud, on a pris la route dans la mauvaise direction. Allez savoir pourquoi, ça a été long avant qu'on allume. On s'est ramassé au bord de la mer alors que SM est dans les terres!!! La mer était belle, mais on n'était pas parti pour y aller et il fallait voir SM au risque de se le faire reprocher pour le reste de notre vie par on ne dira pas qui. C'est donc au bord de la mer, à Viareggio (regardez sur une carte pour rire de nous) que nous avons pique-niqué.

Nous sommes remontés dans l'auto. Il devait faire 40 degrés et avons décidé de prendre la fameuse FIPILI, que nous avons gagnée non sans détours... Ce que nous ne voyons pas sur les cartes postales de la Toscane et qu'il ne faut pas oublier: les camps de gitans installés entre les deux sens des autoroutes. Les gitans aussi qui quêtent aux feux rouges.

Une fois que nous sommes sortis de l'autoroute pour aller vers SM, la vue est à couper le souffle. La route que nous faisons vers ce village qui se fait désirer correspond à l'image que nous nous faisons de la Toscane (c'est cliché bien sûr, mais c'est franchement beau). Ce n'est que vallées, vignes ou oliviers qui s'étirent sur les terrains en pentes. Et éparpillées un peu partout, de jolies maisons aux couleurs chaudes. Et puis cette lumière tellement intense.

Enfin à SM: quelle chaleur. Et il faut monter des rues en pentes. On devrait être à la mer ou en montagne dans une piscine. Mais on est ici dans ce village tout mignon mais tellement touristique. Nous sommes allés dans un bar à vin boire un verre: verres de Vernaccia (c'est le vin blanc de SM que monsieur Pocai nous avait suggéré. Éléonore a pris une salade... on lui a apporté deux tasses de mâche. Elle a dû faire elle-même sa vinaigrette!!! Elle a tout mangé, malgré le manque de varité. Pendant notre promenade, Marguerite a mangé deux pointes de pizza.

Bon, que dire de SM. Bof bof. Tout ça pour ça. Toutefois, la vue est époustouflante. Le chemin pour s'y rendre est donc plus intéressant que ce qui se trouve au bout. Mais n'est pas souvent ainsi dans la vie?

Nous sommes bien rentrés à la maison pour préparer nos bagages pour Venise. Nous ne retournerons pas à Molazzana. Nous avons décidé qu'après Venise, nous irions dormir à Livorno, là où nous devons prendre le bateau pour la Sardaigne. Nous n'avions pas réalisé que Molazzana est trop loin de Livorno pour espérer être au port à 6h30 du matin samedi. On ira donc dormir dans un petit hôtel vendredi soir.

Mais avant, il faut voir Venise.

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