De Verdi à John Lennon

jeudi 16 juillet 2009

Les troupes étaient un peu fatiguées aujourd'hui. Marguerite s'est levée tard, MA devait écrire un texte pour FS, la journée a donc commencé vers 12h. J'étais quand même sortie vers 10h avec Éléonore pour acheter de quoi déjeuner. Il faisait bon, pas trop chaud. Mmm ça faisait du bien. Lorsque nous sommes ressortis à 12h, le soleil était à son zénith et il tapait fort. Nous nous sommes trainés à l'arrêt de l'autobus qui nous amènerait directement au parc Guell (pas capable de mettre les trémas sur le u), sur la rue Escorial, à deux pas de chez nous. Nous descendons juste devant le parc, dans un tout autre univers. Barcelone me fait penser à une courtepointe. Tous ses quartiers sont fort différents les uns des autres. Chacun est en soi une petite ville.

Nous avons donc monté tout en haut de ce parc qui est l'oeuvre de Gaudi et qui est figure sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Tout en haut, de l'autre côté de la ville, nous voyions Montjuic, où nous étions hier. Une belle couche de smog était aussi visible... Dans le parc, le soleil tapait durement. C'était vraiment ardu de se déplacer. Les filles n'étaient pas fortes fortes et on devait les arroser de temps à autre.

Pendant que l'on monte dans ce parc en forme de colimaçon, des musiciens s'adonnent à leur instrument. Toujours, on entend une petite musique. Il est un peu surréel ce parc avec ses musiciens postés ça et là, ses colonnes en tronc d'arbres, ses allées comme sculptées à même le sol et tous ces fragments de céramiques couvrant des animaux fantastiques.

Nous sommes redescendus tranquillement et avons rejoint à pied le quartier Gracia par le Passeig Verdi. Nous avons trouvé un petit resto où nous avons bien mangé et où nous avons passé un bon moment (tout était bon, sauf le dessert, un panna cotta qui n'était rien à côté de celui de Monique. Je ne l'ai pas aimé, ni Éléonore.) Nous avons donc glandé dans ce quartier qui est vraiment agréable et qui a rappelé le Mile End à Marguerite. Comme il était près de 15h, tout était fermé. Nous sommes rentrés à l'appartement nous reposer de tout ce soleil (je sais, je tourne le fer dans une plaie béante) et de cette longue promenade. Après notre repos et l'asticotage des filles, nous sommes retournés au petit marché de Gracia pour acheter notre souper. On était un peu zombis et on n'avait pas trop d'idées de recettes. On a acheté ce qui nous faisait envie, on verrait plus tard. On avait surtout envie de menthe et de persil frais (c'est drôle à dire, mais ça n'a pas été simple de trouver des herbes fraîches au cours du voyage...). Comme il y en avait au marché, on les a achetées. Elles ont fini en taboulé. Il faut du frais. Pas question de manger des rôtis!

Sur le chemin du retour, arrêt au Carrer John Lennon pour les tapas (calmars et pommes de terres grillées), bière pour MA, vin blanc pour moi, granité au melon pour Marguerite et rien pour Éléonore. Elle voulait seulement jouer au parc qui était à côté de la place où nous étions. C'était une chouette place fréquentée par des locaux. Il y avait tout plein d'enfants qui jouaient entre la terrasse et le parc.

Nous sommes rentrés préparer notre repas. On était un peu claqué aujourd'hui. Demain, on doit quitter tôt, car la femme de ménage vient. Nous irons à la plage, histoire de faire plaisir aux filles, car elles commencent à s'ennuyer de leur maison. Je pense qu'elles trouvent cela difficile de vivre dans une langue qui n'est pas la leur. Moi même je trouve cela singulier. Ça ne me dérange pas trop, mais c'est fascinant de prendre conscience de l'importance de la langue dans les relations humaines et dans les situations les plus banales (genre: avez-vous du persil? J'en veux moins, est-ce possible? - juste ça c'est compliqué). Certaines personnes que nous rencontrons s'évertuent gentiment à nous expliquer longuement des trucs en catalan. Parfois, ils parlent plus lentement, croyant que l'on va mieux comprendre. Évidemment, le débit ne fait aucune différence.

Cela dit, on aime beaucoup cette ville. On s'y sent rapidement comme chez nous. C'est très étrange comme sensation.

Allez, comme dirait Bob le bricoleur: la journée est finie. Bonne nuit, je vais dormir. MA est allé dormir, il postera d'autres photos demain matin.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Elle a l'air vraiment belle ta coupe de cheveux mon amie c'est plate qu'on ne puisse jamais la voir de face.

xxx

Enregistrer un commentaire