Toujours plus haut, toujours plus chaud

mercredi 22 juillet 2009

Ce matin, le levé fut tôt: autour de 8h. Ouf, c'était difficile. Nous avons pris le métro jusqu'à la station Espanya, là où on devait prendre le train pour Montserrat. Nous n'avions encore jamais pris le métro à cette heure-là. C'est toute une expérience! Les gens qui rentrent dans le métro poussent pour entrer même s'il n'y a plus de place. Et ceux qui sont dans le wagon ne bougent pas d'un poil (c'est-à-dire qu'ils n'avancent pas vers le fond des wagons). Ce qui fait que les gens pris entre ces deux groupes sont serré comme dans un sandwich. C'était nous, ça. MA était bien appuyé contre une dame bien pourvue qui refusait de reculer d'un pas et qui se serrait bien fermement sur lui ;-) Éléonore était coincée parmi tout un tas de gens. Je tenais la main de Marguerite pour éviter qu'elle ne soit happée par Dieu sait qui ou quoi. Au secours!

Une fois à Espanya, c'était plus calme. On a acheté nos billets pour Montserrat. Le trajet dure environ une heure jusqu'à la gare de Montserrat. De la gare, on monte dans un funiculaire qui nous mène à l'abbaye (on aurait aussi pu prendre un téléphérique, mais l'idée d'être suspendue entre ciel et terre ne me plaisait pas. Et puis dans ce téléphérique,il n'y a pas de places assises). Le funiculaire sillonne donc la montagne jusqu'à presque son sommet. Une fois en haut, la vue est quasi spectaculaire. C'était une très bonne idée d'aller visiter ce site. Et puis la basilique est je crois la plus belle que j'ai vue. J'ai été très touchée par le lieu hors du commun. Nous avons assisté à une prière avec un seul moine qui chantait! Les moines étaient en vacances... à Ibiza! Nan, je ne sais pas où ils étaient, mais ils étaient en vacances. Comme on le sait tous, ils accumulent beaucoup de stress durant l'année... Pfff. Je ne les ai pas entendu chanter,j'étais déçue.

Qu'à cela ne tienne, nous avons arpenté ce site magnifique et ma peur des hauteurs a été mise à rude épreuve. Encore une fois, le soleil tapait fort, mais le vent des montagnes était bon. Vers 15h30, nous avons fait le chemin inverse. La chaleur m'a causé un mal de tête intense. Je me suis endormie sur l'épaule de MA sur le chemin du retour vers Barcelone. Dans le métro, la chaleur était suffocante, c'est comme s'il n'y avait pas d'air. Dans les wagons, c'est presque frigorifique. On passe d'une chaleur extrême à une chaleur insupportable. Nous sommes rentrés à la maison épuisés et étouffés. Il faisait 33 degrés. Après une sieste, nous sommes sortis souper dans Gracia. MA a choisi un petit resto palestinien ou tout était frais tranché. Le quartier est fort animé. Sur les places entourées de restos, les enfants vont à vélo ou jouent au soccer pendant que les parents mangent et boivent. C'est très très cool et relax. C'est drôle, car on commence à reconnaitre des gens du quartier qu'on croise au parc ou même dans le train!

Demain, journée relax. Les énergies sont à la baisse et MA doit rédiger un texte pour FS. Je vais partir avec Éléonore le matin. Les deux soeurs ont besoin de ne pas se voir le visage pour une couple d'heures. À ce stade-ci, presque à la veille du départ, on a tous besoin de notre air (peut-être moins MA, qui est le plus patient, le plus accommodant, le plus doux de nous 4. Ou bien c'est lui qui parvient le plus à se faire une bulle personnelle et elle est dure à crever sa bulle! Parfois, je le teste: les filles et moi arrêtons de le suivre, et ça prend un méchant bout de temps avant qu'il se rende compte qu'il marche seul, héhéhé. Je ris, mais c'est pas toujours drôle ;-

Voici les phrases prononcées le plus souvent au cours du voyage:
J'ai faim.
J'ai soif.
J'ai chaud.
No Catalan.
La cuenta (pour demander l'addition au resto). C'est Éléonore qui est chargée de faire cette demande.)
Avance, il y a du monde qui me pousse dans le dos. (pour ne pas dire qui poussent sur autre chose).
Arrête de marcher sur mes sandales!!! (Quand un adulte étranger a le culot de marcher sur mes talons de sandales, j'ai envie de lui arracher la tête. Ce privilège(de marcher sur mes talons de sandales) étant réservé aux sympathiques membres de ma famille).
Je veux un Chuppa chup (Saviez-vous que c'est Dali qui a créé leur logo?)
Je veux un Calippo.

Vendredi, nous irons à la plage à l'extérieur de Barcelone, je ne sais pas où encore.

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