
Après un petit déjeuner d’un pain pas très bon (dommage, ici le pain n’est pas terrible. Il est cuit sur place, mais pas pétri par un véritable boulanger), nous sommes allés au marché. Très très sympa, ce petit marché. Tout Portiragnes y est. Nous y avons acheté des légumes, des fruits, des olives, du fromage, des œufs et sommes entrés pour prendre une bouchée. Tout était bon et frais. Ensuite, nous sommes partis vers Bézier. La chaleur est écrasante. Je n’ai jamais eu si chaud. C’est tout simplement intenable. À Bézier, nous avons acheté des trucs de plage et avons décidé d’aller nous écraser (le terme ici est bien choisi) sur la plage à Portiragnes. Dans de telles chaleurs, c’est le meilleur endroit où se trouver! La mer est tellement belle (pas d’algues, pas de veilles bouteilles de plastique, pas vieux tampons, pas de méduse, rien que de l’eau bleu et limpide). Et je ne vous parle pas de la sensation de se jeter à l’eau après avoir eu si chaud! Nous avons donc lézardé ainsi pendant tout l’après-midi.
Ce soir-là, nous avons soupé d’un poulet rôti, d’une salade de tomates toutes fraiches et de petites pommes de terre. Évidemment, nous avions du vin, acheté sur la route du retour de la plage. Le vin, les abricots, les pêches, les tomates, les nectarines, c’est comme les pissenlits sur notre terrain : on se penche et on en trouve!
Comme première journée, c’était réussi.
Le défi ce jour-là : trouver une place sur la plage, sans monokini à proximité (non, non, ça n’a rien à voir avec Marc-André!!), car Marguerite ne peut tout simplement pas supporter cette pratique, qu’elle ne comprend absolument pas! Je crois que je ne l’avais jamais encore vu aussi mal à l’aise!
Le tour de France ou l’empêcheur de tourner en rond
Hier, lundi, nous avions décidé de conduire jusqu’à la Camargue (MA se débrouille très bien au volant, et nous bénissons l’invention des ronds-points!!!). En route, nous nous sommes arrêtés à Sète, ville où est enterré Paul Valéry. Je crois que jusqu’ici dans ma vie, je n’avais jamais vu un soleil si éblouissant. On avait du mal à tenir nos yeux ouverts. Et la chaleur. C’était presque insupportable. Nous avons trouvé une petite plage privée et y sommes descendus. Et là, c’était comme un baume. Un vent sec et un brin frais, la mer où marcher. Je me suis assise sur un rocher, dans le vent et j’y aurais bien passé la journée. C’était magnifique. Parfois, j’ai du mal à croire qu’on est là. Mais nous avons dû remonter vers l’auto (des marches… encore. C’est là le thème de nos vacances, je crois). Nous avons repris la route vers la Camargue. Les filles devenant un peu insupportables (remarquez l’euphémisme), nous avons roulé jusqu’à un petit village appelé Maguelone. Nous y avons déniché un petit resto, Chez Charlotte, et avons dîner d’une superbe salade repas : boule de mozza, feuilles de chêne, tomates, concombres, salade de pois chiches au cumin, pain frais délicieux, tapenade d’olives noires. Je vais me souvenir de cette salade. Trop bon.
Retour à l’auto. Étouffant. À la Grande-Motte, les ennuis commencent. Le tour de France passant dans le coin, les routes sont barrées, on est détourné. Le bouchon nous a ralentis et a allongé notre itinéraire. Nous avons donc dû remonter vers Lunel (village que je voulais voir depuis mes 13 ans! J’ai toujours dis que si je me mariais, ce serait là. Toutefois, pas d’inquiétude, nous ne nous sommes pas mariés!!! Mais nous avons quand même visité l’église.). Petit café avant de reprendre la route vers Aigues-Mortes.
À Aigues-Mortes, nous sommes allés visiter les Salins. La visite se fait dans un petit train couvert. Pas besoin de marcher. Heureusement, car je crois que ça aurait pu être dangereux avec cette chaleur! Visite vraiment intéressante, que je tenais à faire. Enfin, je sais d’où viennent ma fleur de sel et mon sel de table La baleine. Je comprends aussi pourquoi la fleur de sel n’est pas donnée. La fleur de sel arrive sur nos tables à la suite d’un long processus pas mécanisé. On sent l’humain derrière ces petits cristaux.
Visite intra-muros d’Aigues-Mortes. Mignon mais très touristique. La visite aura à tout le moins permis d’expliquer aux filles l’utilité des remparts à une certaine époque.
Retour à l’auto et cap vers Sète. Voir Sète et la mer à nos pieds, c’est magnifique. MA avait proposé que nous soupions à Sète. Mauvaise idée. Trop épuisés pour chercher LE petit resto sympa et pas touristique, nous nous sommes ramassés parmi la horde de touristes, dans un petit resto devant le port, à deux pas de la rue, dans la vapeur des gaz d’échappement et le bruit des motos. Très très désagréable. Quand je suis épuisée et qu’en plus il faut manger dans de telles conditions, j’ai le goût de pleurer. MA est beaucoup plus sage que moi, moins bébé gâté (merci Monique). Après mon boudage, nous avons ri de la situation. Départ de Sète, vers 21h00. Wow, la ville le soir.
À notre arrivée : douche et dodo.
Défi du jour : nous tenir éveillés. Je ne sais pas pourquoi, mais nous étions les 4 crevés. C’était une journée difficile. Je crois que nous aurions eu tous besoin de notre bulle alors qu’on était obligé d’être les 4 dans la même!
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