La suite de nos aventures

vendredi 17 juillet 2009

Je vous disais hier qu'Éléonore n'avait pris aucun tapas. Je ne vous avais pas dit que durant la journée elle n'avait pas terminé son calippo à la fraise. On se demandait pourquoi?

Cela aurait dû nous mettre la puce à l'oreille.

Que ceux qui n'aiment pas Rabelais s'abstiennent de lire ce post.

En effet, hier soir, elle n'allait pas très bien. À 2h du matin, un petit corps trop chaud est venu se coller près de moi. C'était Éléonore, fiévreuse. MA a fait des fouilles pour trouver un thermomètre. Il en a trouvé un qu'il voulait lui mettre dans la bouche. Euh... non. Je ne pense pas que tu lui mettras ce truc dans la bouche, ne sachant pas où il est passé avant! Toujours est-il que la température axillaire marquait 38,5. Allez hop, on lui donne des tylénols, qu'elle vomit 1 heure plus tard.

Elle est toute faible et chaude. Je la couche entre nous deux, lui mets une débarbouillette sur le front et la regarde ne pas dormir. Comme d'habitude, quand une des filles et malade, j'imagine le pire. J'écris à la propriétaire pour lui demander une adresse d'hôpital ou de médecin qui parle français ou anglais (merci encore une fois à ce super mini ordi que MA a eu la lumineuse idée d'acheter). Je localise aussi sur Internet une liste de médecins de Barcelone qui parlent français.

Nous nous levons tôt, car la femme de ménage doit arriver vers 9h30. Entre-temps, la proprio a répondu: l'hôpital pour enfants se trouve à 10 minutes. On se prépare et on part tous les 4. Marguerite et moi descendons les 4 étages à pied tandis que MA descends en ascenseur avec Éléonore. Très mauvaise idée. En sortant de l'ascenseur, Éléonore fait un petit rototo et vomit presque sur les pieds de deux locataires de l'immeuble qui attendent l'ascenseur. Ils nous parlent en calatan, pleins d'une commisération que nous ne comprenons pas.

Éléonore ne veut pas prendre de taxi, alors nous marchons vers l'hôpital. Une fois arrivés, elle fait un petit pépéto dans ses culottes!!! MA court aux toilettes pour la nettoyer. Il rince son legging, qu'il lui remet tout mouillé. Jette sa culotte. Ça fait pitié un brin.

Entre notre arrivé et la fin de la consultation avec le médecin, qui parlait français: 15 minutes. Vive le privé. Je sais, ça n'a aucun sens que je dise cela. Je devrais garder cette pensée pour moi. Pratiquement aucune attente dans cet hôpital de pointe dans lequel les filles remarquent les écrans plasma. 58 euros et nous ressortons avec un verdict de gastro. No calippo, no Chuppa Chups a dit le médecin. On arrête à l'épicerie acheter du riz et des carottes. Changement de régime.

MA entre à l'appart avec Éléonore, car il a un texte à écrire pour FS.

Je pars en autobus avec Marguerite pour aller nous promener sur la Rambla. On prend l'autobus vers la Plaça Catalunya. Vingt minutes plus tard, l'autobus nous ramène devant chez nous. C'est le truc le plus twit qui me soit arrivé. C'est digne de Dupont et Dupond. Qu'à cela ne tienne, on décide d'y aller en métro. Cette fois ça marche. Une fois sur la place, je vois bien que l'autobus n'y est jamais passé! Nous marchons sur la Rambla, avenue emblématique de Barcelone. Bof, Marguerite et moi ne sommes pas impressionnées: beaucoup de touristes, de boutiques made in China, etc. Notre bon coup est de nous être arrêtées prendre des tapas au Café de l'opera (désolée, je n'ai pas l'accent pour le o). On entre dans ce café et on se retrouve dans les années folles. Cet espace jure avec le reste de la Rambla, complètement xxie siècle et toc.

On marche ensuite vers la statue de Colomb, dans le port. Le vent est bon, l'air de la mer fait du bien. On rentre ensuite retrouver l'autre moitié de la famille. Éléonore va mieux.

On s'est assis sur notre mini balcon en buvant un verre et en regardant les enfants jouer dans le parc. On a trouvé un Borsao pas encore vendu au Québec.

Les paris sont maintenant ouverts: qui sera le prochain atteint de ce terrible mal qu'est la gastro?

Quiz dans l'esprit de ce qui nous arrive. SVP ne pas chercher la réponse dans Internet: Selon Gargantua, personnage rabelaisien, quel est le meilleur torchecul?


2 commentaires:

bruno boutot a dit…

Je crains que ce soit un poussin ou un truc dégueu du genre, si ma mémoire est bonne. Je redoute de passer à la postérité parce que je me souviens de mes études.

Anonyme a dit…

C'est pas un petit oisillon ?

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