
Nous avons poursuivi la visite avec les peintres français du XVII au XIXe siècle, surtout les peintres de Diderot. Nous avons terminé par l’Égypte ancienne. Et il fallait sortir de là, vu l’ennui profond d’Éléonore, qui n’a jamais supporté les musées. On a une belle photo d’elle qui montre son désarroi, mais on ne peut pas la mettre sur Flickr. Toutefois, elle a suivi sans s’impatienter et sans nous embêter. Mais faudrait pas en plus lui demander d’aimer ça! Je me dit que ce qui lui reste dans les yeux et dans la tête, c’est déjà ça de gagner!
Quand nous sommes sortis du Louvre, le soleil tapait plus que jamais. Nous avons décidé de marcher jusqu’aux Galeries Lafayette, car j’avais une petite course à y faire. En marchant, Éléonore m’a dit « C’est beau Paris, mais c’est stressant ». Je suis assez d’accord avec elle. Il ne faut surtout pas s’arrêter pour réfléchir à notre direction, hésiter à une traverse, sinon gare à vous! On vous rentre dedans, on vous bouscule ou bien vous rester au coin d’une rue sans jamais pouvoir traverser. Alors il faut foncer. On se sert de Marguerite ou d’Éléonore comme bouclier :) Parfois, pris dans une foule, on entend Éléonore qui dit « Foncez! ». Et puis faut faire gaffe à où on met les pieds…
Nous voulions allez au cinéma ce soir voir le dernier film d’Emmanuel Mouret, mais nous sommes trop crevés. Nous sommes rentrés, avons fait les courses et avons acheter de quoi souper chez un traiteur vietnamien près de notre maison, rue des Pyrénées.
Donc, à mi-parcours de notre semaine à Paris, nous pouvons dire que tout va assez bien. Il est évident qu’avec des enfants, c’est différent. Le soir, on reste tranquille. Le matin, on part plus lentement. Les repas se prennent plutôt à heure fixe, bien que les filles ne soient pas vraiment prises dans des routines rigides (Dieu merci!). Il faut toujours avoir sur soi une bouteille d’eau, une collation et prévoir une toilette à chaque arrêt. Le soir, on rentre à la maison, et elles retrouvent un semblant de chez-elles.
Pour les enfants, je trouve que Paris est un bel endroit pour affronter les certitudes. Tout est plus intense que ce à quoi on est habitué : les odeurs, la foule, les bruits, les produits. Ici, les gens affichent aussi davantage leurs différences. On est loin d’un monde blanc, francophone et homogène, et c’est tant mieux. Depuis que nous avons quitté la ville, je trouve que c’est encore plus important de mettre les filles devant l’inconnu. Le pire qui pourrait arriver c’est qu’elles croient que le monde se résume à ce qu’elles voient et qu’elles se ferment à ceux qui n’en font pas partie.
Bonne nouvelle pour nous. Nous aurons de la visite vendredi. En effet, Johan et Mirjam viendront nous visiter avec deux de leurs fils! Au programme vendredi : Le Parc des Buttes-Chaumont et peut-être un tour de bateau sur le canal St-Martin.
Demain : enfin, le Marais, le musée Pompidou (ça c’est à la demande d’Éléonore, qui a aimé ce musée dans un livre. On vous en reparle demain!) et Le petit atelier de Paris. Depuis que j’ai lu un article sur cet endroit, je veux y aller. Ils font des trucs en céramique pas possible. C’est demain que ça se passe.
Quiz : à quelle toile appartient ce détail?
Le défi du jour : ne pas penser à la conversion $/euro.
2 commentaires:
Question facile, c'est bien sûr La baigneuse de Jean Auguste Dominique Ingres... Mon amie si tu voyais le portrait qu'il a fait de Napoléon, c'est au tombeau de Napoléon à Paris justement( un iota moins impressionnant que le sacre de David, je ne voulais plus décollée de là) ... Je suis rester cloué sur place la bouche ouverte pendant au moins 15 min. une chance qu'il n'y a pas de moustique en Europe ... Irez-vous voir la conciergerie, là où Marie-Antoinette à été emprisonnée ? Je regrette tellement de ne pas y être allé : (
Je comprends que M-A ne veuille pas mettre de photo des filles mais tite-Poule pourrait sûrement prendre quelques photos de vous deux, j'aimerais ça vous voir !
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