Le Marais

jeudi 2 juillet 2009

Les troupes commencent à être fatiguées. Une semaine à Paris, c’est assez je crois. C’est intense. Deux semaines et on vire fou. Chaque fois qu’Éléonore entend une sirène, elle sursaute et chaque fois que Marguerite traverse une rue, elle a l’impression de risquer sa vie (c’est pas moi qui le dit, c’est elle-même). Et c’est sans parler de tous ceux qui nous foncent dedans, qui nous bousculent, sans s’excuser évidemment. Il faut toujours aller vite vite vite. Moi, ça peut toujours aller, mais imaginez-vous Marc-André ;-)

Notre journée a été bien remplie. De la station Maraîcher, nous nous sommes rendus à Châtelet-Les Halles (encore). Nous sommes allés visiter l’Église St-Eustache, là où (j’ai trouvé le u accentué!) Molière a été baptisé, où Louis XIV a fait sa communion et où les funérailles de La Fontaine ont été célébrées. Dans cette canicule, les églises sont les endroits où aller. Et puis c’est émouvant. Le poids de l’histoire, moi ça m’émeut.

Retour au soleil. Le but étant de regagner la rue Rambuteau. Pour dîner, Marguerite a choisi un petit boui-boui libanais. Mmmm c’était bon et frais : assiette de mezzé végétariens pour les filles, shish taouk végé pour moi et shish taouk au poulet pour MA. Gomme à la menthe pour dessert. Ça change des sandwichs jambon/beurre et ça fait du bien.

Petit arrêt dans une librairie de BD, où Éléonore s’est acheté des Ariol. À MTL, on trouve qu’un seul titre, toujours le même. Elle n’a pas pris de chance, elle a acheté les 3 qu’elle n’avait pas.

En sortant de la librairie, on a marché sur Rambuteau jusqu’à Beaubourg et on a rejoint ainsi Montmorency. Et là, au 31, Le petit atelier de Paris. Enfin. Depuis le mois d’octobre que j’attendais ce moment. Leur céramique blanche et irrégulière est touchante (je sais, c’est bizarre, mais elle me touche cette céramique). Et puis, les proprios pourraient ouvrir leur boutique plus souvent, exporter, etc. Mais ils refusent. Ils fabriquent de petits objets blancs, utiles, irréguliers, tout simples.

En sortant de la petite boutique, nous avons marché jusqu’au Centre Pompidou. Nous avons visité l’expo Kandinsky (dire que j’ai lu son livre Du spirituel dans l’art. Mon cerveau ne pourrait probablement plus le supporter.) et l’expo Elles. Il s’agit d’une expo d’œuvres de femmes. Évidemment, il y a des incontournables : Orlan, Nicki de Saint-Phalles, Calle (très touchantes ses photos de chambres d’hôtel) et d’autres moins connues (de moi, peut-être pas de vous) dont j’ai oublié le nom. Certaines œuvres ont amusé les filles, comme la robe en viande, d’autres les ont un peu ‘remué’, surtout Marguerite, qui est plus réservée. Les vidéos d’expérimentation du milieu des années 60 l’ont laissée un peu dérangée. Dans une salle, des vidéos d’art étaient projetées au mur. Pour être sûre de ne pas être trop dérangée, Marguerite regardait ENTRE les vidéos. Ainsi, elle s’assurait de ne pas voir la dizaine de personnes qui célébraient la chair en dansant avec des poulets ou une dame toute nue faisant du ballet classique. J’en passe. L’art moderne, sans son discours théorique reste parfois obscur (marraine, ne te fâche pas). Éléonore s’est davantage amusée de tout cela. Nous avons ensuite visité l’expo permanente. Bien sûr, la visite s’est terminée à l’extérieur devant la fontaine Stravinski. Bruno et Michèle, on a pensé à vous.

Nous avons terminé le circuit en marchant sur la rue Rambuteau/Franc Bourgeois afin de rejoindre la Place des Vosges. Petit repos Place des Vosges (on aurait bien dormi sur le banc de parc!!) avant de rejoindre le métro Bastille, direction Nation et puis direction Maraîcher. Et puis chez nous. CREVÉS. 18h20. Après une pause, MA, Éléonore et moi sommes allés chercher faire de petites courses pour le souper. Marguerite a préféré rester sous clé. 15 minutes, pas plus.

Demain, nous passerons la journée avec Mirjam et Johan et 2 de leurs fils (ils en ont 3, comme Patrick et Claudia. À eux 4, ils ont une équipe de hockey. Enfin, il manque le gardien, mais c’est un détail. ). Nous les rencontrons à 10h aux Buttes-Chaumont, métro Botzaris. Pour nous embêter, on annonce de la pluie demain. Nous passerons la matinée au parc et déciderons du programme pour l’après-midi. Il faut penser à un programme qui accommode 8 personnes!

La suite des aventures demain soir peut-être (selon l’heure à laquelle nous entrerons).

Défi du jour de Marguerite : ne pas mettre les mains sur les poteaux de métro. Vraimmmment dégueu. Opération Purel nécessaire (j’en connais deux qui ne toucheraient pas à ces poteaux).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mon amie vous n'avez pas vue la petite balançoire blanche dégeu ( tu te souviens Ben m'a prise en photo devant) était-elle encore là ?

bruno boutot a dit…

Ha! La fontaine!
La photo est superbe aussi.

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